De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Les radios communautaires dont essentiellement El Manar et la foultitude de revues sp�cialis�es, de news ou de journaux en ligne belgo-marocains ne parlent que de �a, de ce qui s�est pass� � Marrakech, de l�attentat. La Belgique, o� une forte communaut� marocaine et ou/d�origine marocaine (environ deux cent mille � Bruxelles), est concern�e de pr�s par le carnage. Tout d�abord du fait de l�existence d�une forte population mixte belgo-marocaine. Beaucoup de r�seaux li�s � Al-Qa�da, aux GIA alg�rien et de djihadistes de la guerre d'Afghanistan sont, r�guli�rement, d�mantel�s � Bruxelles. Et les accointances avec les Belges d�origine marocaine sont av�r�es. L�on se souvient de l�affaire Belliredj, ce Belgo-Marocain confondu par le renseignement belge pour pr�paration d�attentats visant l�Alg�rie. Aujourd�hui, il est entre les mains de la police et de la justice marocaines. Une proc�dure compliqu�e � extradition ou pas � vers la Belgique est d�clench�e depuis. La deuxi�me raison d�inqui�tude belge est que Marrakech est une destination pris�e par les touristes du plat pays. Les Belges s'y rendent r�guli�rement et y ont �lu, pour beaucoup, demeure. Achat de maisons anciennes ou maisons antiques ou dans les promotions immobili�res modernes, le Belge, notamment le passionn� et le moyennement fortun�, aiment bien Marrakech et ses secrets. La troisi�me, sans doute, la plus s�rieuse de toutes, raison de l�angoisse du royaume (de Belgique), est que Bruxelles la marocaine abrite l�essentiel des institutions europ�ennes et de l�Otan. Qui dit Otan dit, n�cessairement, r�pliques de Aqmi, et qui dit Aqmi dit Maghreb, et qui dit Maghreb dit Maroc. Qui dit mieux ? Ou pire.