Cinqui�me semaine de d�brayage des r�sidents. Plus de contact avec le minist�re de tutelle. Le pourrissement semble in�vitable. Les r�sidents tiendront demain un sit-in devant le minist�re de l�Enseignement sup�rieur. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Les r�sidents n�ont toujours pas repris du service. Ils continuent d�assurer seulement le service minimum. Leur d�brayage ne semble cependant �mouvoir aucun d�partement minist�riel. Pire encore, certains professeurs menacent les r�sidents de sanctions p�dagogiques au moment o� des directeurs de structures sanitaires brandissent des mesures de ponction sur salaire. Face au silence des d�partements de la sant� et de celui de la recherche scientifique, le collectif autonome des m�decins r�sidents reprend l�initiative. Il organisera demain un sit-in devant le si�ge du d�partement de Harraoubia. Une d�cision prise par le collectif apr�s la fin de la conf�rence des doyens aux cons�quences �d�cevantes�. Les informations r�colt�es par les r�sidents sont, aux dires du Dr Benhabib, porte-parole du collectif, en de�� des attentes. En effet, les proc�s-verbaux sanctionnant ladite conf�rence ne font r�f�rence ni � la prime de documentation ni � l�allocation d��tudes et de recherche que les r�sidents appellent � revaloriser. Le Dr Benhabib note que la conf�rence des doyens s�est pench�e sur la question de la refonte de la formation, une pr�occupation qui sera prise en charge par les comit�s p�dagogiques. Finalement, note le Dr Benhabib, les r�sidents font face � une absence de propositions de la part du d�partement d�Ould Abb�s et de celui de Harraoubia. C�est ce qui explique la d�cision du collectif de recourir � un sit-in. Ce n�est pas la premi�re action des r�sidents puisque depuis des semaines, ils ont multipli� les rassemblements pour attirer l�attention des pouvoirs publics sur leur situation. Ils revendiquent la suppression du service civil et l�am�lioration des conditions d�exercice de la m�decine. Apr�s avoir tourn� le dos aux r�sidents, le minist�re de la Sant� avait fini par les convier � des r�unions qui ont d�bouch� sur l�installation de commission ayant pour objectif de tenter d�apporter des r�ponses aux attentes des r�sidents. Ces derniers ont �t� surpris d�apprendre que la commission du service civil n�avait pas pour mission de r�gler ce probl�me. La r�action des r�sidents ne s��tait pas fait attendre, ils ont claqu� la porte du minist�re de la Sant�, demandant � Ould Abb�s de d�signer un interlocuteur puisque, disait-il, le probl�me du service civil n��tait pas de son ressort. Depuis, c�est le statu quo. Les r�sidents continuent de n�assurer que le service minimum dans l�indiff�rence de leur tutelle.