Intervenant � l�ouverture de la session ordinaire de l�Assembl�e populaire de wilaya, le P/APW a fait une lecture tr�s critique du bilan des r�alisations et des activit�s de d�veloppement pr�sent� par le repr�sentant de l�administration de wilaya. Le rapport des activit�s de l�ann�e 2010 parle de 1 873 op�rations r�parties entre les diff�rents types de programmes de d�veloppement (PSD et PCD) et qui sont couvertes par autorisation de programme de 160,2 milliards de dinars, avec un reste � r�aliser de 84,3 milliards de dinars. Dans le cadre du programme 2005- 2010 en cours de r�alisation, 866 op�rations dot�es d�une autorisation de programme de 157,1 milliards de dinars ont �t� confi�es aux services d�concentr�s de l�Etat contre 1 007 op�rations dot�es d�une autorisation de programme de 3 milliards de dinars. La wilaya a b�n�fici� au titre de l�exercice 2011 d�une enveloppe suppl�mentaire de 25,565 milliards de DA destin�s � la couverture des PSD (20,565 milliards de DA) et des PCD (2,1 milliards de dinars) La somme de 2,891 milliards de DA a �t� consacr�e au financement des op�rations de r�ajustement des programmes. Le P/APW � qui la lecture dudit rapport inspire �un constat contrast� s�est montr� satisfait par le rythme des r�alisations des programmes confi�s aux �lus locaux. �A contrario, les pourcentages de r�alisation en ce qui concerne les programmes sectoriels de d�veloppement (PSD) sont en de�� de ce qui est attendu, quand ils ne sont pas tout simplement insignifiants �, dira Mahfoud Bellabes qui illustrera la situation par la consommation d�un tiers seulement de la cagnotte de 64 milliards de dinars allou�e, durant l�exercice 2010, � la wilaya de Tizi-Ouzou. �Neuf directions sectorielles n�ont engag� aucun centime sur les cr�dits qui leur sont d�volus durant les quinze derniers mois. Nombreuses sont les directions dont les d�penses sur les budgets qui leur sont attribu�s ont p�niblement atteint 5%�, dira le P/APW qui s�interroge s�il s�agit d�un probl�me �d�incomp�tence ou de mauvaise volont� de la part des directeurs de l�ex�cutif. �L�analyse des indicateurs financiers et l�insignifiance de la consommation des budgets fait ressortir une situation alarmante qui influe sur la concr�tisation des objectifs et paralysent la r�alisation des projets engag�s�, dira encore le P/APW qui s�est dit non convaincu par les arguments avanc�s pour justifier cette situation, n�h�sitant pas � parler �d�immobilisme, d�inertie, d��chec et de faillite� imputables aux directeurs de l�ex�cutif concern�s qui �doivent rendre des comptes (�) toutes les justifications sont des fuites en avant�, selon le pr�sident de l�Assembl�e populaire de wilaya pour qui la contrainte de la faiblesse de l�outil de r�alisation (entreprises de r�alisation) qui a �t� sans cesse �voqu�e est la cons�quence de la bureaucratie qui est le fait d�un contr�leur financier qui bloque de fa�on r�currente les visas des march�s et contrats et du directeur du tr�sor qui excelle dans le rejet des situations et honoraires dus aux entreprises. Une situation aggrav�e par �les pressions fiscales exerc�es sur les op�rateurs ainsi que par les lenteurs li�es � l�approbation des visas des cahiers des charges par la commission des march�s de wilaya�, expliquera M. Bellabes qui sugg�re au wali un train de mesures � prendre pour mettre fin � �la bureaucratie et � toute forme de l�thargie�. Signalons que les groupes FLN, FFS et RND qui si�gent � l�APW se sont d�marqu�s de la d�claration lue par le P/APW, pour la bonne raison, arguent ces partis, qu�ils ne sont pas associ�s � la r�daction de ce document.