Quatorze communes du sud de la wilaya sont concernées par les plans de développement. La gestion des différents programmes de développement fait désormais l'objet de bilans à discuter par l'assemblée populaire de wilaya. Ainsi, celui de l'année dernière vient de faire l'objet d'une session de l'assemblée précitée, qui a eu l'opportunité d'évaluer les différentes opérations initiées, soit les programmes sectoriels décentralisés (PSD), les programmes communaux de développement (PCD) ou dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, initié par le président de la République. Quatorze communes du sud de la wilaya sont concernées par ce plan, pour lequel une enveloppe de 16 025 429 000 DA en PSD, couvrant 138 opérations, a été allouée, en plus des 575 200 000 DA, dégagés au titre des 83 opérations en PCD. A noter que la wilaya disposait, au 31 décembre 2007, d'un plan de charge de 1 571 opérations totalisant une autorisation de programme de l'ordre de 106 498 359 000 DA, dont 100 183 775 000 DA, pour le compte des 578 opérations au titre du PCD, et 6 314 584 000 DA au profit des 993 projets du PCD, qui n'est désormais plus le parent pauvre du développement local. Et en dépit des efforts consentis, le reste à réaliser en matière de PSD est de l'ordre de 61,07%. Un effort colossal est attendu de la part des personnes chargées d'un aussi ambitieux programme, dont les délais ne sont le plus souvent pas respectés. Cette cadence se répercute inévitablement sur les engagements pris par les pouvoirs publics. En effet, le document de plus de 70 pages, qui laisse apparaître les progrès réalisés en matière de raccordement en gaz naturel et réalisation de logements, dont un lot de plus de 5 000 unités (tous types confondus), sera dans les prochains jours attribué à des milliers de citoyens des différentes zones des hautes plaines surtout, doit être enrichi, d'autant que les pouvoirs publics ne lésinent pas sur les moyens. Afin d'impulser un autre souffle à une région, en mesure de mieux faire, celle-ci vient, au titre de l'exercice 2008, de bénéficier d'une autorisation de programme de l'ordre de 14,5 milliards de dinars et de plus de 22,57 milliards de dinars en crédits de payement. La balle est désormais dans le camp des attributaires de marchés qui doivent se hisser au niveau des grandes échéances à l'ordre du jour des hautes plaines, devant plus que jamais se départir de la notion de « réactualisation » des prix et des délais de réalisation.