L�adoption du budget suppl�mentaire par l�APW, r�unie en session lundi et mardi derniers, s�est d�roul�e sur fond d��changes � fleuret mouchet� entre le FLN et le FFS. Ce dernier s�est abstenu de vote en signe de protestation contre l��laboration du projet de budget par la commission �conomique et sociale de l�assembl�e, au sein de laquelle le FFS rel�ve de �multiples dysfonctionnements �. Dans une d�claration lue par son chef de groupe APW, M. Mesla, le FFS a eu des mots tr�s s�v�res � l��gard des membres de la CEF, accus�s de faire preuve �d�incomp�tence et d�irresponsabilit�.� �Apr�s un BP ratur�, voil� un BS n�goci�, a jug� l��lu du parti d�A�t Ahmed qui constate une partialit� dans la r�partition budg�taire, en soulignant le peu d�int�r�t accord� � certains secteurs comme celui de l�environnement. Il estimera, au passage, que la mise en place par l�APW de l�ODES (Observatoire de d�veloppement �conomique et social), une structure charg�e de r�fl�chir sur le d�veloppement �conomique et social de la wilaya, a r�duit le fonctionnement et les pr�rogatives des commissions de l�assembl�e. Des propos rejet�s par le P/APW, M. Ikherbane, qui s�est d�fendu de s�immiscer dans le travail des commissions qui, souligne- t-il, ne sont nullement d�pouill�es de leurs pr�rogatives. Et l��lu du RCD Aoudj de relever que le secteur de l�environnement a �t� suffisamment budg�tis� et que beaucoup de moyens lui sont consacr�s. Le P/APW ajoutera que ledit secteur est plut�t victime d�incompr�hension de la part de citoyens et qu�il y a un effort de p�dagogie � faire pour lever ce genre d�obstacles. Il ajoutera, en r�ponse � un �lu du FFS qui trouvait inconsistantes les subventions allou�es aux associations de d�fense de l�environnement, que cela est d� � la faiblesse du nombre des dossiers pr�sent�s par des associations activant dans le domaine : �Nous avons re�u 17 dossiers d�associations s�occupant de l�environnement contre 117 demandes de subventions �manant d�associations � caract�re culturel, sportif ou social.� Le FLN, qui assure la pr�sidence de la commission �conomique et sociale, r�agira, par la voix de son �lu Hanouti S., � la d�claration du FFS. �Il est de notre droit de comprendre que vouloir priver l�agence fonci�re d�un portefeuille foncier nous renseigne sur les non-dits de votre d�claration�, dira-t-il � l�adresse du FFS � qui M. S. Hanouti reproche de �verser dans l�invective, en traitant de tous les qualificatifs les plus abjects� les membres de la C.E.F. L��lu du FLN r�futera l�id�e que l�ODES d�pouille les commissions de leurs pr�rogatives, trouvant beaucoup de compl�mentarit� dans le travail de ces organes de l�APW. Le budget suppl�mentaire en chiffres Adopt� lors de la derni�re pl�ni�re de l�APW, le budget suppl�mentaire de la wilaya de Tizi- Ouzou a fait ressortir une balance �quilibr�e en d�penses et en recettes d�un montant de 2 368 093 391,50 DA. Alors que l�exc�dent net � r�partir sur les diff�rents secteurs d�activit�s et de fonctionnement est de pr�s de 492 millions de dinars. La r�partition des d�penses � affecter, selon les recettes disponibles, a fait ressortir un taux de 50,32 % affect� aux communes et de 26, 41 % � l�investissement. Bilan et perspectives de d�veloppement de la wilaya A la fin de l�ann�e 2008, la wilaya de Tizi-Ouzou a engag� 1 744 op�rations, tous programmes de d�veloppement confondus, couvertes par une autorisation de programme de 116,18 milliards dinars. C�est ce qui ressort du document pr�sent� � la pl�ni�re de l�APW par l�administration qui pr�cise que les services d�concentr�s g�rent un portefeuille de 791 op�rations d�une AP de 112, 78 milliards. La part revenant aux communes s��l�ve � 953 op�rations pour une AP globale de 3,4 milliards de dinars. Le programme compl�mentaire de soutien � la croissance �conomique d�gage une enveloppe financi�re de 112,06 milliards de dinars qui repr�sente 96,45 % du volume global. Concernant les actions de d�veloppement inscrites pour le compte de l�exercice de l�ann�e 2009, la wilaya a b�n�fici�, au titre du programme sectoriel d�concentr�, d�une autorisation de programme de 13 910,7 millions de dinars, avec une enveloppe de 11 931 millions de dinars au titre du programme communal de d�veloppement (PCD), soit 13,8 % du volume global. Le m�me document de l�administration pr�cise qu�� l�issue de l�exercice 2008 et apr�s la mise en �uvre du programme 2009, l�autorisation de programme globale de la wilaya est �valu�e �129,3 milliards de dinars et totalise 2 445 op�rations. Des chiffres �loquents qui ont �t� suivis de commentaires et m�me de r�serves formul�es par certains �lus. Ainsi, M. Bellabas, du RCD, qui, tout en s�inqui�tant de l�effet n�gatif qu�induirait la non-consommation des cr�dits sur le d�veloppement de la wilaya, estime que �malgr� la multitude d�op�rations, il reste que d��normes insuffisances en mati�re de r�alisation sont � d�plorer�, citant � titre illustratif les secteurs de la formation professionnelle, de la culture et des transports. Et d�ajouter : �En dehors de la mise en service du transport urbain � Tizi-Ouzou, il reste beaucoup � faire dans le secteur des transports o� beaucoup de choses n�avancent pas. S�il y a de bonnes id�es, leur concr�tisation fait d�faut.� Le m�me �lu s�est montr� tr�s critique vis-�-vis du secteur de la formation professionnelle �qui reste en de�� des attentes, malgr� les fausses promesses sans cesse proclam�es ces derni�res ann�es.� S.A.M.
�CHOS DE L�APW Le �r�gionalisme� positif de Brahimi M. Brahimi, un �lu du FFS, dit assumer d�embl�e le fait qu�il soit accus� de �r�gionalisme� par ses pairs de l�APW. L��lu du parti d�A�t Ahmed, estimant que plusieurs localit�s et communes du sud de la wilaya ont �t� discrimin�es dans le cadre de la r�partition des projets de d�veloppement de la wilaya, a plaid� pour l�affectation d�infrastructures de base au profit des citoyens des communes du flanc sud de la wilaya, d�o� est originaire cet �lu. L�argumentaire a visiblement convaincu puisque, par exemple, une cagnotte de 12 milliards de centimes a �t� d�gag�e par la Direction des travaux publics pour la r�alisation d�une voie d��vitement du centre-ville de Dra�-El- Mizan, comme revendiqu� par l��lu. Alors, �r�gionalisme� positif ou souci de soigner son �lectorat ? La culture au secours des lieux du culte ? Cette interrogation est port�e, en filigrane, dans l�intervention de M. Bellabas, un �lu du groupe RCD qui, interpellant le directeur de la culture, s�est interrog� pour savoir pourquoi la direction de la culture s�est occup�e de la r�habilitation de la zaou�a Sidi-Ali-Moussa de Mechtras, une institution religieuse qui rel�ve du secteur des affaires religieuses. Dans sa r�ponse au m�me �lu qui n�a pas manqu� de s�interroger pourquoi l��uvre de r�habilitation des lieux du culte ne s�est pas �tendue aux autres zaou�as, le directeur de la culture a estim� que la r�habilitation de la zaou�a en question a �t� men�e conform�ment aux textes r�glementaires sur la protection des lieux du patrimoine. D�autres zaou�as de la wilaya seront concern�es par des op�rations de r�habilitation. D�gradation de la situation s�curitaire : l�interpellation du RCD et le silence du wali La d�gradation persistante de la situation s�curitaire n�a pas laiss� indiff�rents certains partis si�geant � l�APW, � l�image du RCD qui s�est fait fort de rappeler la rencontre organis�e � l�APW, � laquelle a �t� convi� l�ensemble des �lus de la wilaya, il y a quelques mois. �Malgr� la pr�sence renforc�e des forces de s�curit�, la situation demeure dramatique�, dira l�auteur de l�interpellation qui a repris la d�claration d�alors du P/APW. No comment du wali, comme � l��poque de l�organisation de ladite rencontre. Gare Kef-Na�dja : un �lu d�nonce un barbarisme toponymique Un �lu du FLN originaire du village de Bouhinoun a fait part de l��tonnement des habitants de son village qui est situ� � la banlieue sud de Tizi-Ouzou. Une attitude suscit�e par l�attribution du nom de Kef- Na�dja � la gare multimodale �rig�e sur un terrain limitrophe du village. Un barbarisme qui ne trouve nullement sa place dans la toponymie et la nomenclature des noms de lieux de la localit� dont le terrain d�assiette sur lequel se trouve l��difice fait partie du patrimoine foncier d�une famille du village. La wali a �t� destinataire de la revendication des villageois de baptiser la structure qui est en voie d�ach�vement gare Bouhinoun au lieu de gare Kef- Na�dja. Distribution de l�eau : le malus du P/APW � l�Alg�rienne des eaux �L�ADE et la Sonelgaz sont des entreprises � monopole qui nous empoisonnent la vie.� la phrase est du P/APW, M. Ikherbane, qui s�indignait de la gestion contest�e et d�un service public comme celui de la distribution de l�eau par l�ADE qui, apparemment, est au centre de nombreuses r�criminations des citoyens. Le wali interviendra pour minimiser la critique � l��gard de l�ADE, une entreprise qui, selon lui, n�est pas pr�par�e pour la gestion de l��norme potentiel existant, ajoutant quand m�me que �nous sommes conscients qu�il y a un probl�me de gestion�. Le wali parlera, au passage, des nombreux investissements dans le domaine de l�hydraulique qui ont g�n�r� un fort taux de mobilisation de la ressource hydrique.