�Nous avons franchi des pas de g�ant, mais il nous reste encore beaucoup de pas � faire dans le domaine des droits de l�Homme et de l�Etat de droit.� C�est ce qu�estime Farouk Ksentini, le pr�sident de la Commission nationale consultative pour la promotion et de protection des droits de l�Homme. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Ksentini s�exprimait ainsi � l�issue de la rencontre qu�il avait eue, hier mardi, au si�ge de la pr�sidence de la R�publique avec l�instance tripartite du dialogue de Abdelkader Bensalah. Avocat de renom, Me Ksentini est � la t�te d�une structure officielle des droits de l�Homme, rattach�e � la pr�sidence. Il ne fallait donc pas s�attendre � de fracassantes r�v�lations de sa part, quant au contenu des entretiens qu�il avait eus avec Bensalah, le g�n�ral major Mohamed Touati et Ali Boughazi. Lors de la classique d�claration � la presse que les invit�s de Bensalah font � l�issue de la rencontre, Ksentini s�est suffi de quelques formules diplomatiques, d�pourvues de la moindre indication palpable. : �Au cours de notre rencontre, nous avons abord� plusieurs sujets. Nous avons parl� de la justice, de la Constitution, des droits de la femme, de l��cole, de la corruption et de tout ce qui a trait aux pr�occupations de nos concitoyens.� Prenant soin de ne rien laisser filtrer quant aux propositions faites dans ce sens, Ksentini s�est content� d�un vague �nous avons fait plusieurs propositions qui, toutes, vont dans le sens de l��dification d�un Etat de droit et de la promotion des droits de l�Homme en Alg�rie�. Car, pour lui, �l�Alg�rie a franchi des pas de g�ant dans ce domaine mais il nous reste encore beaucoup de pas � faire�.