Me Farouk Ksentini, qui dirigeait une délégation de la commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l'homme, est ressorti satisfait, à l'issue de l'audience avec la commission de consultations. «Nous avons évoqué les droits de la femme, le système éducatif, la révision constitutionnelle et le problème de la corruption dans un climat détendu», a-t-il déclaré. Il a ajouté que «ce sont des problèmes qui touchent le citoyen dans sa vie quotidienne». Le responsable de la CNCPDH, accompagné de quatre membres de la commission dont le chef du groupe parlementaire FLN à l'APN, M Daadouaa a insisté sur «l'ambition de bâtir un Etat de droit». Selon lui, «le pays a accompli des pas de géant, mais il reste encore des insuffisances que nous devons dépasser». La délégation a évoqué surtout la justice qui est le pilier de tout Etat qui aspire à la démocratie. «L'application des lois doit être l'arme pour mettre fin au phénomène de la corruption», dira brièvement Maître Ksentini interpellé à la sortie. Le rituel est bien réglé. Les invités de la commission se contentent d'une brève déclaration. Aujourd'hui, Mahdjoubia Chalabia et Ali Boukhezna, respectivement responsables du MJD et du MEN seront reçus par l'instance chargée d'établir un rapport sur les réformes politiques projetées par le président de la République.