La suite de l�affaire Abderrahmane Achour, qui avait d�fray� la chronique durant l��t� d�il y a deux ans, a connu son �pilogue, hier, � la cour d�appel de Tizi Ouzou o� avaient comparu et l�homme d�affaires et les policiers, accus�s de corruption, d�abus d�influence, de b�n�fice d�avantages et d�outrage � fonction. Abderrahmane Achour, principal �acteur� de l�affaire dite des 3 200 milliards de la BNA, et les quatre policiers avaient �t� convoqu�s, il y a trois semaines, devant les magistrats de la cour de Tizi-Ouzou suite � l�appel introduit apr�s un premier proc�s qui s�est tenu en mars dernier au tribunal d�Azazga o� ils avaient �cop� de sept ans de prison ferme pour l�homme d�affaires, douze ann�es de prison ferme assortie d�une amende d�un million de dinars � l�encontre de Z. Messaoud et O. Yacine, respectivement chef de la police judiciaire de la Wilaya d�Alger entre 2002 et 2009 et chef de la brigade criminelle entre 2002 et 2004, alors que les deux autres policiers, Nadir S. et Djamal Z., avaient �cop� de deux ann�es de prison ferme et de 20 millions de centimes d�amende. Le proc�s en appel s�est d�roul� il y a, donc, trois semaines devant les magistrats de la cour de Tizi-Ouzou. Proc�s, doit-on le rappeler, � l�issue duquel le repr�sentant du minist�re public avait plaid� pour l�aggravation des peines rendues en premi�re instance par le tribunal d�Azazga � l�encontre de l�ensemble des accus�s. Mis en d�lib�r� � l�issue du proc�s tenu au d�but de ce mois, le verdict est donc tomb� hier. En fin de compte, les magistrats pr�s la cour de Tizi- Ouzou s�en sont tenus aux peines initialement prononc�es. Selon les faits �tablis, Z. Messaoud, le chef de la police judiciaire, avait volontiers accept� un cadeau sous forme d�un v�hicule de marque Peugeot 406, que lui a offert Achour Abderrahmane, le milliardaire qui n�a pas l�sin� sur son portefeuille en payant le cachet d�une c�l�bre chanteuse et son orchestre lors d�une f�te organis�e au Sofitel d�Alger par la famille du commissaire Z. Messaoud, le �protecteur� du milliardaire. Le second officier de police, le commissaire O. Yacine, a �t�, quant � lui, accus� d�avoir b�n�fici� d�un appartement, cadeau du m�me Achour Abderrahmane, � qui il servait de �garant� lorsqu�il lui fallait franchir le poste de contr�le de la police des fronti�res � l�a�roport d�Alger. Ainsi, les magistrats de la cour de Tizi-Ouzou ont suivi leurs pairs du tribunal d�Azazga en confirmant les peines �nonc�es par ces derniers. Il faut rappeler qu�Abderrahmane Achour purge d�j� une peine de dix-huit ann�es pour la dilapidation de 32 milliards de dinars de la BNA.