Les sp�cialistes estiment que la consultation des diff�rents acteurs �conomiques contribuera � mettre en place une strat�gie du d�veloppement fiable. Rym Nasri � Alger (Le Soir) � �La concertation et le dialogue avec les diff�rents acteurs �conomiques permettront d�avoir une vision claire de l��conomie du march�, a indiqu� le pr�sident du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, Za�m Bensaci, hier, au forum d� El Moudjahid consacr� � l�apport des acteurs �conomiques dans le processus des r�formes. Pour lui, la derni�re tripartite et les prochaines assises des soci�t�s civiles sont le signe d�un changement et d�une avanc�e dans le processus des r�formes. Toutefois, il a insist� sur la n�cessit� de mettre en place une nouvelle strat�gie bien d�finie, d�instaurer une justice ind�pendante et d�assainir la bureaucratie. Pour sa part, Farid A�ssi, �conomiste, a affirm� que la croissance de l��conomie et des emplois est li�e �troitement � la cr�ation des entreprises. �Les entreprises sont le moteur de la croissance. Toutefois, il ne faut pas qu�il y ait une discrimination entre l�entreprise publique et priv�e et entre l�investissement �tranger et national�, a-t-il pr�cis�. Quant aux lois et mesures qui r�gissent l�activit� �conomique, il a pr�conis� d�opter pour un syst�me d�incitation et non pas de contrainte. �Il ne faut pas imposer des mesures g�n�rales qui p�nalisent tout le monde. Il est possible de prendre des mesures incitatives pour booster et prot�ger une production donn�e et d�autre part pour d�courager une autre production�, a-t-il dit. Soutenant l�importance du changement, le consultant en �conomie industrielle, R�da Amrani, a, de son c�t�, appel� � des d�cisions imm�diates. �Il ne faut pas continuer � travailler d�une mani�re presque informelle. L�industrie nationale a enregistr� un terrible recul�, a-t-il dit, tout en soulignant que l�Alg�rie dispose de grandes r�serves naturelles notamment min�rales. Il a �galement mis en garde contre �la cession de la rente nationale aux �trangers via les IDE�. Pour le consultant international, Abdelhak Lameri, le syst�me productif est mal g�r� et le nombre d�entreprises insuffisant. �L�Alg�rie doit disposer de 1,5 million d�entreprises, or seules 70 entreprises/100 000 habitants par an sont cr��es�. Il plaide ainsi pour la mise en place d�une �institution cerveau� charg�e de mettre en place une strat�gie �conomique. Il a appel� �galement � �unifier� le patronat en ayant une seule organisation repr�sentative et � mettre en place une politique salariale bas�e sur la productivit� de l�entreprise.