Sma�l Hamdani porte un regard positif sur les consultations politiques en cours. Il consid�re qu�il faut respecter tous les avis, y compris de ceux qui refusent d�y prendre part ou de ceux qui y prennent part tout en �tant critiques. Il se pose en observateur, certifiant n�avoir aucune ambition politique. Nawal Im�s- Alger (Le Soir)- L�ancien chef du gouvernement �tait hier sur les ondes de la Cha�ne III, l�occasion pour lui d�expliquer dans les d�tails sa vision de ce que devraient �tre les r�formes politiques. Consid�rant son pass� politique derri�re lui et adoptant la posture de l�observateur, Sma�l Hamdani expliquait hier qu�il �n�attendait rien� en retour de sa participation, affirmant qu�il �tait primordial de respecter l�ensemble des positions de ceux qui prennent part aux consultations tout comme ceux qui les boudent. L�observateur qu�il est se dit convaincu que le chef de l�Etat est bien d�cid� � mener les r�formes. �J�ai accept� l�invitation pour la raison suivante : j�ai lu et relu ce qu�a dit le pr�sident et j�ai acquis la conviction qu�il voulait agir dans le sens du changement. Il aurait pu dire voil� les r�formes que je veux faire ou �couter les autres. Il a choisi la deuxi�me voie, moi j�aurais pr�f�r� la premi�re car c�est plus pr�cis �, expliquait-il hier mais, pr�cise-t-il, la voie choisie n�est pas mauvaise. Elle permet de faire un tri parmi les propositions. Lui-m�me en a fait plusieurs dans le sens de la limitation des mandats �lectifs et de la nature du r�gime notamment. Sma�l Hamdani consid�re que l�alternance au pouvoir est une n�cessit� car, dit-il, �deux mandats de cinq ans chacun, c�est d�j� beaucoup, on ne peut pas rester au pouvoir �ternellement� et d�ajouter qu�il est n�cessaire d�introduire la notion de �pouvoir et de contrepouvoir �. Plus explicite, il estime qu�il faut �une pr�sidence qui ne soit pas gestionnaire des affaires quotidiennes et une Assembl�e qui ait un contr�le mais pas tout le contr�le. J�estime que le pr�sident dans notre syst�me incarne la nation, il a des charges lourdes et doit avoir un large consensus. Et la gestion du quotidien, elle, doit �tre laiss�e au gouvernement�. R�pondant � une question relative au processus d�mocratique, Sma�l Hamdani consid�re que la d�mocratisation n�a pas commenc� en 1988, mais bien avant. �Octobre 88 a �t� une �tape, m�me si on ne l�a pas senti comme il le faut.� Que pense l�invit� de l��mission �Politique� des �lections ? �Il faut traiter de la cr�dibilit� des �lections. Ce sont les �lecteurs et les partis qui doivent y veiller. Il faut des urnes transparentes, des observateurs. � Que pense-t-il des partis non repr�sentatifs ? Cat�gorique, il estime qu��il faut r�gler leur sort, il faut fermer les portes � ceux qui n�ont plus de poids, ni �lus� au moment o�, dit-il, �l�opposition politique doit se consid�rer comme une partie de l�organisation politique du pays, elle donne une plus grande pluralit�.