L�ancien chef du gouvernement, Sma�l Hamdani, se prononce pour �un r�gime semi-pr�sidentiel et la limitation � deux des mandats pr�sidentiels mais aussi � tous les niveaux de la responsabilit�. Y compris au niveau des partis politiques�. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Invit�, hier mardi, par la commission Bensalah, Hamdani, qui �tait chef du gouvernement � la fin du mandat de Liamine Zeroual et au d�but de l��re Bouteflika, s�est rendu au si�ge de la pr�sidence avec un m�morandum contenant dix-huit points en guise de propositions politiques. �Adopter la d�mocratie et le pluralisme de mani�re d�termin�e et s�rieuse�, en est le premier. Ce qui sous-entend que ce n�est pas le cas, jusque-l�. Pur produit du MALG, l�anc�tre du service de renseignement alg�rien, Hamdani sait de quoi il parle quand il �voque �la n�cessit� de promulguer une loi sur le conflit d�int�r�ts et la relation entre l�argent et la politique�. Ou alors de �la lutte, avec une extr�me rigueur, contre la corruption �. Pour mettre fin, par ailleurs, � l��ternelle probl�matique qui paralyse les pays musulmans, Hamdani propose de �consid�rer la d�mocratie et l�Etat de droit comme faisant partie des valeurs des musulmans et de l�Islam�. Ainsi que � le rejet de la violence et le rejet de l�imposition, par la force, de convictions ou de lectures personnelles�. Un domaine o� excellent particuli�rement les islamistes et, depuis quelques ann�es, l�Etat alg�rien lui-m�me qui multiplie les campagnes d�inquisition. L�ancien chef du gouvernement, qui �tait �galement ambassadeur d�Alg�rie � Paris, ne manquera pas de noter que �la Constitution alg�rienne est excellente sur le volet des droits. Mais son application fait cruellement d�faut�. D�o� sa proposition relative � � la promulgation de textes de loi portant application des articles de la Constitution traitant des droits, des devoirs et des libert�s�. Et pour r�parer d�finitivement une injustice historique, il plaide pour �l�introduction de tamazight dans l�article 178 de la Constitution. Un article immuable car traitant des valeurs de la personnalit� nationale �. Sur ce chapitre, il ajoutera que �les constantes de l�identit� nationale sont un tout, indivisible et nul n�en a le monopole. Elles doivent de ce fait �tre extraites de toute comp�tition politique�. Fort de sa longue exp�rience cumul�e durant une tr�s longue carri�re en tant que cadre de la nation, Hamdani estime que le mod�le le mieux indiqu� pour l�Alg�rie serait �un r�gime qui ne sera ni tout � fait pr�sidentiel, ni tout � fait parlementaire non plus. Un r�gime �quilibr� entre les deux avec la n�cessit� d�un contr�le mutuel�. Avec autant de balises, l�ancien chef du gouvernement consid�re que l�on pourrait, d�sormais, �consid�rer que la responsabilit� politique doit �tre per�ue comme une mission et non pas un m�tier�. A bon entendeur...