L'ancien chef du gouvernement, présentement président de l'Association algérienne des relations internationales, Smaïl Hamdani a estimé, hier, qu'il est temps de remettre « le flambeau » aux jeunes, considérant que « l'ancienne génération a vieilli ». Invité de l'émission "Politique" de la Chaîne III de la Radio nationale, Smaïl Hamdani s'est prononcé sur de nombreux thèmes d'actualité qui animent la scène politique nationale, notamment sur les réformes politiques annoncées par le président de la République. Sur la nature du régime, il s'est dit favorable à un régime « semi-présidentiel », où précise-t-il « le chef de l'Etat incarne l'unité de la nation ». Il est en outre pour le principe de l'alternance au pouvoir qui doit selon lui être « consacrée par une limitation de tous les mandats électifs ». Pour l'ancien chef de gouvernement sous Zeroual et Bouteflika, il est nécessaire d'organiser les pouvoirs sur la base du « contrôle mutuel, de l'équilibre et de l'homogénéité », insistant sur le fait qu' « il faut qu'il y ait un pouvoir et un contre pouvoir ». Il suggère que le gouvernement « doit être issu de la majorité parlementaire ». Personnalité invitée par l'Instance de consultations sur les réformes politiques, Smaïl Hamdani a affirmé avoir répondu à cette invitation en « étant convaincu de la volonté du président de la République d'aller jusqu'au bout des réformes qu'il avait engagées », disant qu'il respectait les avis des uns et des autres, car a-t-il précisé « cela fait partie de la démocratie ». Concernant les élections qu'il souhaite « libres et transparentes », il préconise que le contrôle de urnes « doit se faire par les partis eux-mêmes ». Sur l'élargissement de la représentativité de la présence féminine au sein des assemblées élues et aux postes de responsabilité, l'ex-chef de l'Exécutif pense que cette représentation ne doit pas être « formelle », mais a-t-il jugé, basée plutôt sur le résultat et le mérite du travail et du militantisme sur le terrain pour que la femme puisse occuper, au sein de la société, « la place qui lui sied à tous les niveaux », a-t-il souligné. L'ex-chef du gouvernement a abordé la question qui fait débat en ce sens que certains acteurs politiques ont proposé que l'Armée nationale populaire soit garante de la Constitution. Il se réfère à cette même Constitution qui définit clairement les missions et les prérogatives de l'institution militaire pour expliquer que « l'Armée s'est retirée certes du champ politique », mais, précise-t-il « lorsqu'il s'agit de la défense et de la sauvegarde de la souveraineté du pays, son rôle est prépondérant ». Autre sujet qui fait débat également et sur lequel l'ancien chef de gouvernement est revenu : la politique économique du pays. Smail Hamdani qui a critiqué la politique économique menée actuellement a relevé la « faiblesse de l'investissement », estime que la priorité doit être donnée aux opérateurs locaux à travers le crédit bancaire et les différents mécanismes de financement. Dans ce cadre, il a appelé à la modernisation du système bancaire et fiscal et à la résolution du problème lié au foncier industriel. Selon lui, pour assurer le succès de ces missions, il faut passer « inévitablement » par la lutte contre la bureaucratie et toutes les autres formes de malversations. Les ébullitions que connaît le front social et qui se soldent par des grèves à répétitions touchant pratiquement tous les secteurs d'activité, ont pour cause, estime Smaïl Hamdani, les politiques engagées en la matière, ce qui a engendré, selon lui, de nombreux mouvements de protestation dans le pays. L'ex-chef du gouvernement assène que « nous sommes entrés à reculons dans l'économie de marché sans s'y être préparés et, aujourd'hui, nous en subissons les conséquences » L'ancien chef du gouvernement, présentement président de l'Association algérienne des relations internationales, Smaïl Hamdani a estimé, hier, qu'il est temps de remettre « le flambeau » aux jeunes, considérant que « l'ancienne génération a vieilli ». Invité de l'émission "Politique" de la Chaîne III de la Radio nationale, Smaïl Hamdani s'est prononcé sur de nombreux thèmes d'actualité qui animent la scène politique nationale, notamment sur les réformes politiques annoncées par le président de la République. Sur la nature du régime, il s'est dit favorable à un régime « semi-présidentiel », où précise-t-il « le chef de l'Etat incarne l'unité de la nation ». Il est en outre pour le principe de l'alternance au pouvoir qui doit selon lui être « consacrée par une limitation de tous les mandats électifs ». Pour l'ancien chef de gouvernement sous Zeroual et Bouteflika, il est nécessaire d'organiser les pouvoirs sur la base du « contrôle mutuel, de l'équilibre et de l'homogénéité », insistant sur le fait qu' « il faut qu'il y ait un pouvoir et un contre pouvoir ». Il suggère que le gouvernement « doit être issu de la majorité parlementaire ». Personnalité invitée par l'Instance de consultations sur les réformes politiques, Smaïl Hamdani a affirmé avoir répondu à cette invitation en « étant convaincu de la volonté du président de la République d'aller jusqu'au bout des réformes qu'il avait engagées », disant qu'il respectait les avis des uns et des autres, car a-t-il précisé « cela fait partie de la démocratie ». Concernant les élections qu'il souhaite « libres et transparentes », il préconise que le contrôle de urnes « doit se faire par les partis eux-mêmes ». Sur l'élargissement de la représentativité de la présence féminine au sein des assemblées élues et aux postes de responsabilité, l'ex-chef de l'Exécutif pense que cette représentation ne doit pas être « formelle », mais a-t-il jugé, basée plutôt sur le résultat et le mérite du travail et du militantisme sur le terrain pour que la femme puisse occuper, au sein de la société, « la place qui lui sied à tous les niveaux », a-t-il souligné. L'ex-chef du gouvernement a abordé la question qui fait débat en ce sens que certains acteurs politiques ont proposé que l'Armée nationale populaire soit garante de la Constitution. Il se réfère à cette même Constitution qui définit clairement les missions et les prérogatives de l'institution militaire pour expliquer que « l'Armée s'est retirée certes du champ politique », mais, précise-t-il « lorsqu'il s'agit de la défense et de la sauvegarde de la souveraineté du pays, son rôle est prépondérant ». Autre sujet qui fait débat également et sur lequel l'ancien chef de gouvernement est revenu : la politique économique du pays. Smail Hamdani qui a critiqué la politique économique menée actuellement a relevé la « faiblesse de l'investissement », estime que la priorité doit être donnée aux opérateurs locaux à travers le crédit bancaire et les différents mécanismes de financement. Dans ce cadre, il a appelé à la modernisation du système bancaire et fiscal et à la résolution du problème lié au foncier industriel. Selon lui, pour assurer le succès de ces missions, il faut passer « inévitablement » par la lutte contre la bureaucratie et toutes les autres formes de malversations. Les ébullitions que connaît le front social et qui se soldent par des grèves à répétitions touchant pratiquement tous les secteurs d'activité, ont pour cause, estime Smaïl Hamdani, les politiques engagées en la matière, ce qui a engendré, selon lui, de nombreux mouvements de protestation dans le pays. L'ex-chef du gouvernement assène que « nous sommes entrés à reculons dans l'économie de marché sans s'y être préparés et, aujourd'hui, nous en subissons les conséquences »