40 � 50% des communes du pays, sans distinction de situation g�ographique, sont sujettes � des risques d�inondations, selon les conclusions d�une �tude pr�sent�e par Bahlouli Larbi, responsable des �tudes hydriques au niveau de la direction centrale de l�ANRH (Agence nationale des ressources hydriques), Alger. Dans la conf�rence ayant pour titre �Apport du SIG dans les �tudes des crues et inondations en Alg�rie�, pr�sent�e au cours du 5e s�minaire national sur l�eau qu�organise l�Universit� de Tizi-Ouzou du 5 au 7 du mois en cours, M. Bahlouli expliquera que les inondations sont la r�sultante d�un croisement entre deux facteurs : l�al�a consid�r� comme une cons�quence hydrologique et la vuln�rabilit� qui est due � l�action de l�homme. Au ph�nom�ne de la d�forestation qui r�sulte de cette intervention de l�homme sur son milieu pour des raisons �videntes d�occupation du sol par l�urbanisation, s�ajoutent d�autres facteurs comme l�occupation des lits des oueds, la d�faillance des r�seaux de collecte des eaux de ruissellement. Le r�sultat de l�effet conjugu� de l�ensemble de ces �v�nements est que 40 � 50% des communes du pays, celles du Sud comprises, encourent le risque d�inondations. 23 d�entre elles sont jug�es catastrophiques, selon le conf�rencier pour qui il n�existe pas de risque z�ro. Le mieux � faire face � ce genre de situation est de r�duire la vuln�rabilit�, � d�faut d�agir sur l�al�a, d�apr�s M. Bahlouli qui pr�conise quelques mani�res de g�rer les inondations, notamment par la mise en �uvre d�une strat�gie d�alerte et de pr�visions des risques, � travers la collecte et l�exploitation de l�information y aff�rente. Mais l�approche la plus appropri�e reste la r�alisation du cadastre des communes inondables qui est le d�fi du secteur de l�eau, pr�cisera le responsable des �tudes hydriques au niveau de l�ANRH d�Alger qui r�alise actuellement des r�seaux de pr�vision des crues. Plusieurs autres sujets, entre autres, celui portant sur l�impact social, �conomique, environnemental des grands ouvrages hydrauliques, ont �t� abord�s durant ce s�minaire qui se poursuivra jusqu�au 7 juin en cours.