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FRUITS ET L�GUMES
Des r�seaux informels pourrissent le march�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 06 - 2011

Ils font et d�font la loi � leur guise. Des r�seaux de marchands des fruits et l�gumes ne respectent ni agriculteurs ni commer�ants ni Etat. Tr�s organis�s, ils ont r�ussi un tour de passe-passe en arrivant � mettre un prix et en donnant l�impression d�une concurrence. 404 b�ch�e, mode d�emploi�
Mal habill�, l�air fatigu�, v�tements poussi�reux, le marchand de fruits et l�gumes ne paye pas de mine. Il fait piti�. Omar, avec sa fa�on d��tre, est l�arch�type du marchand qui ne devrait pas faire recette. A la rue Fay�al-Mebarek, il est parmi les premiers � stationner sa Peugeot 404 b�ch�e dans laquelle s�entassent tomates, oignons, poivrons et autres l�gumes. �Cela fait des ann�es que je travaille en tant que marchand. J�ai d�cid� de m�installer ici depuis quelques mois�, confie-t-il. Avec d�autres de ses �coll�gues�, il s�est install� dans cette rue du quartier du 1er-Mai en mettant en pratique une �vieille� astuce pour imposer un diktat des prix. �Quand vous faites le tour des camionnettes, vous remarquerez que les produits propos�s par l�un ne le sont pas par l�autre. C�est une fa�on habile de d�jouer la concurrence �, fait observer Malek, un jeune papa. �J�ai fait les frais de cette manipulation. Apr�s avoir fait mes emplettes, je suis pass� au march� communal et j�ai d�couvert une grande diff�rence des prix�, explique-t-il. Pour lui, pas de doute, tous les marchands stationn�s dans cette rue sont complices. Au total, ils sont quatre 404 b�ch�es � participer � cette man�uvre. Une astuce qu�un des vendeurs explique : �Nous achetons au prix de gros aupr�s de l�agriculteur ou bien aupr�s d�un grossiste. Par la suite, nous dispatchons la marchandise entre nous et nous nous installons dans le m�me quartier. De cette fa�on, nous avons une mainmise sur tout le circuit.� Au fait, ce vendeur n�est qu��employ�, pay� � la commission. �Il y a de gros bonnets derri�re tout �a. C�est pour cette raison que le circuit de distribution et de vente n�est pas clair. Tout se fait dans l�informel�, pr�cise un autre commer�ant. Et pour que le r�seau ne soit pas entrav� dans son travail, les marchands ont d�cid� de s�octroyer le droit d��tre immobiles. Plus question de se d�placer, ils ont m�me �acquis� des places de parking dans le quartier o� il est interdit de stationner pour les riverains. �Comment pouvez-vous expliquer que ces camionnettes r�servent des places devant chez-nous sans que personne ne bouge le petit doigt ?� fulmine une maman. �Les citoyens ach�tent aupr�s d�eux sans m�me se rendre compte qu�ils se font arnaquer. Et de surcro�t, ils squattent les places de stationnement �, rench�rit un autre riverain. Pour lui, comme beaucoup d�autres, cette situation est intol�rable. �Ils sont cens�s circuler durant toute la journ�e et non se r�server des places avec des bacs et des cartons�, rel�ve encore un autre passant. Faisant la sourde oreille, le marchand de l�gumes s�agrippe � sa camionnette et continue d�asperger sa marchandise avec de l�eau. Pour ces marchands, l�essentiel est de se faire le maximum d�argent en peu de temps et bien s�r sans payer d�imp�t. Le hic est l�insalubrit� des lieux apr�s leur d�part. �S�ajoutent � cela les ordures et autres d�chets laiss�s � m�me la chauss�e par les marchands illicites, provoquant des d�sagr�ments pour nous�, d�plore Meriem. Et d�ajouter : �Les citoyens ne veulent plus agir. Ils sont fatigu�s et ont peur. C�est � l�Etat de prendre en charge ces probl�mes.�
35% du march� des fruits et l�gumes dans l�informel
Selon les chiffres avanc�s par le minist�re du Commerce, 35 % du march� des fruits et l�gumes activent dans l�informel. Ce qui renseigne sur le peu de pouvoir qu�ont les structures de l�Etat pour r�guler ce march�. Les diff�rentes sanctions et autres mesures incitatives ou bien r�pressives n�ont, pour l�heure, pas d�incidences requises. L�Etat est ainsi saign� � blanc et le citoyen est encore plus perdant. Il ne peut qu�accepter d�acheter dans ces conditions tout en sachant qu�il est arnaqu�.


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