Faut-il pratiquer la p�che en p�riode de ponte ou de reproduction ? Les armateurs de p�che ne font pas cas de cette p�riode qui s��tend de la fin du mois de mai � la fin du mois d�ao�t. On ne cesse de r�p�ter que la ressource halieutique se rar�fie, cons�quence de la p�che anarchique d�armateurs qui ne reculent devant rien. Le poissonnier n�est pas cens� conna�tre les dimensions de poissons aptes � la vente ou � commercialiser en p�riode de frai. Certains armateurs v�reux �coulent leurs poissons en pleine mer, destin�s aux restaurateurs et aux grossistes, les tarifs sont fix�s � l�aide de mobiles et certains p�cheurs bradent le produit. Par exemple, la sardine commercialis�e dont la taille ne d�passe pas les 3 cm en pleine p�riode biologique, ne laissant aucune chance � l�esp�ce de se reproduire. Plus de 7 000 t de poissons de diff�rentes esp�ces ont �t� saisies cette semaine � Mostaganem par les services techniques de la direction de la p�che et des ressources halieutiques, le produit ne r�pondait pas aux normes de la commercialisation. Cette initiative doit s��tendre � d�autres wilayas c�ti�res pour dissuader les p�cheurs ind�licats. La r�glementation est claire, elle a pour but de prot�ger les poissons en p�riode de frai ou de reproduction. En tout, 10 op�rations ont �t� men�es par ces services et un bon nombre d�infractions ont �t� relev�es comme celle de l�emploi de filets dont les mailles sont de dimensions inf�rieures � celles autoris�es, la p�che dans des zones interdites et le transport de poissons � bord de petites embarcations sans autorisation. A. B. Un enfant fauch� par une camionnette Un enfant de 3 ans a �t� mortellement renvers� par une camionnette Mazda, immatricul�e dans la wilaya de Chlef, lundi dernier en d�but d�apr�s-midi, � la cit� Mokrani (excit� Auschers). La petite victime, qui s�appr�tait � traverser la route pour regagner le domicile de ses parents, a �t� renvers�e et tra�n�e. Le conducteur du v�hicule, qui vendait de la pomme de terre dans les diff�rents quartiers de la ville, a aussit�t pris la fuite. L�enfant est d�c�d� sur le coup. Une enqu�te est ouverte par la police urbaine et le chauffard est activement recherch�. A signaler qu�un nouveau ph�nom�ne est apparu � Mostaganem concernant la vente de pomme de terre et d�oignon charg�s sur des camionnettes qui sillonnent les quartiers de la ville � partir de 6h du matin en klaxonnant � fond, d�rangeant ainsi les riverains. Ces pseudo-commer�ants travaillent au noir et sans registre du commerce. Il est temps que les services de s�curit� mettent fin � ce commerce anarchique. A. B. D�mant�lement d�un r�seau sp�cialis� dans les avortements clandestins Un r�seau sp�cialis� dans les avortements clandestins vient d��tre d�mantel� par la Gendarmerie nationale de Mostaganem. Le r�seau est compos�e de six personnes, une femme et cinq hommes, tous originaires d�Oran. C�est suite � une information que les services de s�curit� ont r�ussi � mettre hors d��tat de nuire ce r�seau, en lui tendant une sourici�re au niveau d�Our�ah, � bord d�un 4x4. La femme arr�t�e pratiquait les IVG (interruption volontaire de grossesse) avec des herbes traditionnelles et des comprim�s (la pilule du lendemain) dans les localit�s d�Oran, Arzew et Mostaganem tandis que les hommes attiraient les jeunes filles en d�tresse et supervisaient les op�rations. Les services de s�curit� ont d�couvert dans le coffre du v�hicule un f�tus dans un sac en plastique, une bo�te de pharmacie et des compresses. Le prix de l�IVG variait entre 35 000 et 50 000 DA. Pr�sent�s devant le magistrat instructeur, les mis en cause, sept personnes en tout, y compris la jeune fille nouvellement avort�e, ont �t� mis en d�tention pr�ventive.