Le pr�sident du FCE, M. R�da Hamiani, se trouvait hier � Oran pour une journ�e d�information consacr�e aux derni�res r�solutions de la tripartite qui viennent de s�achever � Alger. Devant un parterre de chefs d�entreprise de l�Ouest, r�unis � la CCIO, le pr�sident du FCE fera un compte rendu tr�s synth�tis� des discussions et propositions faites, par cette organisation patronale, aux pouvoirs publics. D�embl�e, ce dernier indiquera � l�attention des pr�sents que cette tripartite : �Pour la premi�re fois, elle s�est d�roul�e sans arrogances et elle a �t� caract�ris�e par la recherche d�un consensus� L�avenir nous prouvera si la position d�ouverture et de concertation va �tre maintenue et que nous pouvons tourner la page�� Bien qu�affichant une satisfaction quant aux r�solutions importantes consenties par les autorit�s, l�intervenant ne veut pas tomber dans la b�atitude indiquant, durant les d�bats, que le calendrier pour l�application des nouvelles mesures est fix� au mois de juillet. D�ailleurs, la prochaine tripartite pr�vue en septembre et consacr�e au volet social, sera l�occasion pour le FCE d�insister, une fois encore, pour faire aboutir le plus rapidement les r�solutions. En effet, l�ensemble des intervenants assez sceptiques ont mis en avant le d�calage qu�il y avait souvent entre le discours, les mesures et la r�alit� du terrain, et de t�moigner encore souvent �de la non-application par les administrations des d�cisions prises en haut soit par ignorance ou incomp�tence !�. Parmi les recommandations qui ont satisfait le FCE, car appel� � apporter des changements tr�s importants pour le monde des affaires, l�orateur �voquera plusieurs volets comme celui du foncier industriel. Un nouveau r�gime de concession est paru avec la r�apparition du Calpiref, la cr�ation de 36 zones industrielles etc. Autant de mesures qui vont avoir un impact sur le prix du foncier et mettre fin � la sp�culation, indiquera R�da Hamiani. Le volet investissement a �t� aussi une source de satisfaction pour le repr�sentant du FCE, �voquant longuement avec la baisse des taux dans les banques, la cr�ation de soci�t�s de capital � risque, la lev�e de l�exigence d�hypoth�que sur le patrimoine personnel. Par ailleurs, en ce qui concerne le volet assainissement, le FCE dira que les pouvoirs publics concr�tisent leurs engagements en instaurant une �quit� entre secteur public et priv�. Ainsi et apr�s plusieurs heures de d�bats, les intervenants attendent de voir de la part des autorit�s la confirmation de leurs nouvelles dispositions, arguant tous que le pays ne peut plus se permettre une �conomie d�import-export.