Jack Warner, vice-pr�sident de la Fifa et personnage de premier plan des derni�res affaires de corruption pr�sum�es, a inform�, hier, l'instance internationale qu'�il d�missionnait de ses diff�rentes fonctions au sein du football international�, a indiqu� la Fifa. �Warner ayant lui-m�me choisi de d�missionner, toutes les proc�dures men�es � son encontre par la commission d'�thique de la Fifa ont �t� closes, et la pr�somption d'innocence demeure�, explique la Fifa dans un communiqu� succinct. Austin Jack Warner, 68 ans, appel� Jack, est un homme d'affaires originaire de Trinidad-et-Tobago. Peu connu du grand public, le d�sormais �ex-pr�sident� de la Concacaf (Conf�d�ration d'Am�rique du Nord et centrale) �tait pourtant vice-pr�sident de la Fifa et un de ses personnages les plus influents. Warner avait pr�dit un �tsunami� s'il �tait mis en cause dans l'enqu�te interne de la Fifa sur la fraude �lectorale pr�sum�e qui avait �clat� fin mai. En apprenant qu'il �tait suspendu le temps des enqu�tes, il avait d�gain�, accusant le pr�sident de la Fifa Joseph Blatter d'avoir fait un �don� d'un million de dollars (environ 700 000 euros) d�but mai � la Concacaf. Accusation qui n'avait pas eu de suite. Avant cette derni�re affaire fin mai, Warner avait d�j� �t� r�guli�rement dans le viseur des m�dias britanniques. D�but mai, l'ex-pr�sident d�missionnaire du comit� de candidature anglaise pour le Mondial 2018, Lord David Triesman, avait mis en cause devant une commission d'enqu�te parlementaire britannique plusieurs membres de la Fifa, les accusant de comportements �incorrects et non �thiques�. Il avait ainsi notamment cit� Warner, qui aurait demand� 2,5 millions de livres (environ 2,8 millions d'euros) pour la construction d'�coles � Trinidad. Cette affaire avait �t� class�e sans suite par la Fifa. La Fifa a indiqu� hier dans son communiqu� regretter �la tournure des �v�nements qui ont motiv� la d�cision de M. Warner�.