Les premi�res assises nationales du commerce qui s�ouvrent aujourd�hui d�boucheront-elles sur une meilleure organisation et r�gulation du march� et des activit�s commerciales et �conomiques ? L�incertitude demeure, m�me si l�on �voque la relance effective du Conseil national de la concurrence. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Aujourd'hui et demain, au Palais des nations (Club des Pins), l�establishment �conomique et commercial national est convi� aux assises nationales du commerce, les premi�res du genre. Des repr�sentants des minist�res du Commerce, des Finances, de l�Industrie, la PME et la Promotion des investissements et de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, mais aussi des associations professionnelles, des Chambres de commerce et d�industrie et mouvement associatif, des op�rateurs �conomiques et commerciaux, des chercheurs et bureaux d��tudes, notamment, participent � ces rencontres qui se tiennent sous l��gide du d�partement de Mustapha Benbada. Plusieurs dossiers ont �t� trait�s lors d�ateliers. Il s�agit de la r�gulation et l�organisation du secteur �conomique et commercial (r�glementation, distribution, prix, e-commerce�), commerce ext�rieur et protection de l��conomie nationale meilleur encadrement des importations et la promotion des exportations hors hydrocarbures et de la transformation locale), le contr�le des pratiques commerciales en termes de prix et conformit�, ainsi que la qualification des ressources humaines et le r�le de la communication intra et intersectorielle. Ces dossiers ont d�j� �t� abord�s lors des conf�rences de wilayas et r�gionales tenues les mois derniers � Batna, Blida et Oran � l�issue desquelles des recommandations ont �t� formul�es. Des recommandations sont �galement attendues lors de ces assises, permettant d��tablir un diagnostic r�aliste et global de la situation sectorielle ainsi qu�un corpus de r�formes � entreprendre. Comme il sera question aussi de tracer, par la suite, une feuille de route, un programme de travail op�rationnel, une strat�gie globale impliquant le d�partement de Mustapha Benbada et tous les autres acteurs institutionnels et �conomiques. Et ce � charge, cependant, d�une r�elle repr�sentativit� et cr�dibilit� des partenaires et que ceux-ci se concertent et respectent leurs engagements. D�autant que l�on escompte une meilleure organisation et une r�gulation efficace du march� et des activit�s commerciales et �conomiques. Ce qui reste encore incertain, dans la mesure o� le march� est gangren� par l�informel, la contrefa�on et la sp�culation, l�insuffisance, voire l�absence des outils de contr�le et de r�gulation, l�inadaptation de l�environnement juridique et institutionnel� Certes, des am�liorations sont apport�es et des efforts d�ploy�s en vue d�assainir le fonctionnement du secteur, assurer une meilleure fluidit� des transactions, moderniser les pratiques� N�anmoins, ces efforts restent insuffisants, contraints par les vell�it�s, les d�cisions improvis�es, conjoncturelles des pouvoirs publics, notamment celles prises ces deux derni�res ann�es. Ainsi, ces assises seront-elles l�occasion de rem�dier � cet �tat de fait ? Des actions efficaces seront-elles annonc�es et mises imm�diatement en �uvre ? L�expectative demeure, m�me si l�on �voque la relance effective du Conseil national de la concurrence, � la suite de ces assises. Lanc� depuis des ann�es, mais rest� inactif, ce conseil devrait �tre redynamis�, sa composante d�finie et des t�ches explicit�es.