C�est grave ce qui s�est pass� mercredi dernier dans la commune d�Afir, dans l�extr�me est de la wilaya de Boumerd�s. L�Etat a �t� emp�ch� d�accomplir des actions dans le cadre de l�ex�cution de la loi. Des individus ont en effet entrav� avec violence l�action des services de s�curit� et des agents de l�administration publique. C�est la loi de la rue qui a pr�valu. Rappel des �v�nements : les habitants d�une cit� OPGI ont occup� et ferm� le si�ge de l�APC exigeant la d�molition de garages construits ill�galement par un individu. Ce personnage est un proche parent du maire. �Ce n�est pas un probl�me. Je suis un agent de l�Etat astreint pas l�ex�cution des lois de la R�publique�, nous confiait il y a quelques jours, M. Flici, le P/APC. Mercredi dernier, accompagn� des gendarmes de Dellys (Afir n�a pas de brigade), le P/APC, qui a r�quisitionn� un engin, a entam� l�op�ration de d�molition. 6 baraques construites illicitement ont �t� mises � terre. �Au moment o� nous allions commencer � d�molir les 3 b�tisses les plus importantes �rig�es ill�galement sur un terrain r�serv� � la construction des tribunes du stade communal, celle situ�e en face le centre de sant� et celle objet de la protestation des citoyen qui ont occup� le si�ge de l�APC, un groupe de personnes nous a barr� la route. L'engin a �t� endommag�, le chauffeur a �t� bless�. Moi-m�me j�ai �t� atteint. Au vu du nombre d�opposants qui nous barraient la route et afin d��viter tout d�rapage, j�ai �t� contraint de mettre fin � ces d�molitions�, nous dira am�rement le maire. A notre question sur la pr�sence du chef de la da�ra, le premier magistrat d�Afir pr�cisera qu�il n�a pas constat� la pr�sence de ce responsable. M. Flici assure qu�il poursuivra l�op�ration mais qu�il est menac�. Les gendarmes n'avaient-ils pas pour mission de prot�ger les agents de l�administration mandat�s pour effectuer cette d�molition ? De plus, la justice est d�sormais impliqu�e, puisque il y obstruction par la violence � l�ex�cution d�une action relevant de l�ordre publique : le procureur du tribunal de Dellys doit, au vu de la loi, convoquer les personnes ayant commis ce grave d�lit. Pourquoi les autres �lus d�Afir et le chef de la da�ra n�ont pas �t� pr�sents aux c�t� du maire ? Affaire � suivre.