Sujet � discussion, points de vue divers, contradictions� Le calcul des pensions de retraite a brill� de mille feux en p�chant dans l'in�galitaire, voire l'inique. Il repr�sente aujourd'hui tant pour les pensionn�s (qui se voient lourdement p�nalis�s� exclus) que pour le syst�me de retraite en lui-m�me� un r�el handicap. Bien que conscients, les pouvoirs publics, en l'absence d'une saine volont� politique, creusent davantage le foss� � coups de slogans� genre �on va faire payer les nantis� alors que le pays est riche�� ou bien alors �maintenir les vieux � leur poste de travail au-del� de la dur�e l�gale de retraite� alors que les jeunes demandeurs d'emploi ch�ment��. Pendant des ann�es, la FNTR et l'UGTA (par acquis de conscience) ont consacr� �quelque temps� au dossier retraite et ses sp�cificit�s, et auraient m�me eu la possibilit� de d�gager un consensus sur la n�cessit� d'adapter le r�le de la CNR aux r�formes pr�vues notamment en mati�re de revalorisation des pensions, de la r�vision des pensions liquid�es au titre de �l'anticipation ou du proportionnel �, �le calcul des pensions post-liquidation des EPE sur la base des salaires des ann�es 1998 � 2000 ainsi que les �tapes terriblement bagne d'une carri�re professionnelle d'abord interrompue par un fait �conomique in�vitable (compression des effectifs) entra�nant, entre autres, la n�cessaire option pour une retraite non d�sir�e... faute de choix et plus encore pouvoir vivoter tout naturellement. Ensuite, la reprise d'une activit� salariale r�guli�re on ne peut plus r�mun�ratrice concourant aux irr�sistibles cotisations-impositions Cnas-IRG� dont la CNR n'en tient pourtant pas compte dans ses calculs� du fait du vide juridique entourant la question. C'est pr�cis�ment sur ce dernier point que le dossier devrait �tre, sinon rouvert, constitu� de nouveau, instruit et soumis � un d�bat national en vue de la mise en place de r�formes socio�conomiques �quitables ayant pour base les principes fondamentaux de la s�curit� sociale, � savoir r�partition judicieuse des ressources et solidarit�. L'ancrage �tant celui de l'honorable but d'assurer un restant de vie meilleur au b�n�fice de cette frange de population (retrait�s)� frange qui, au bout du compte, aurait subi moult contraintes et par moments connue de terribles exactions et endur� les pires humiliations� Ainsi donc, et pour mieux illustrer ce postulat, j'expose dans la page retraite du Soir d'Alg�rie mon cas (similaire � tant d'autres) � l'opinion publique qui appr�ciera et aux d�cideurs sp�cialement en pr�vision d'un plus n�cessaire � apporter � notre soci�t� civile, � son �panouissement. Un cas dis-je d'�quilibre et d'�quit� � inscrire � l'actif de l'�quipe gouvernante actuelle. Il s'agit de la loi n�83-11 du 02/07/1983 relative aux assurances sociales modifi�e et compl�t�e. Si ce texte de loi est d'un apport certain pour les salari�s, il conserve n�anmoins et en son sein quelques insuffisances� sans pour autant les citer toutes, je ne ferais cas que sur celle qui affecte une cat�gorie de salari�s ayant formul� dossier de retraite anticip�e et ou proportionnelle liquid�e. Nombreux sont ceux, tout comme moi m�re de famille (4 enfants), endurent mal leur retraite du fait du faible montant de la pension d�gag�e � leur b�n�fice� �Jugez-en !� Montant retraite : Au 30/04/2011, servi au cadre de la nation que je suis : 9 900,39 DA/mois. Ce dernier fit l'objet de r�clamations v0erbales puis �crites� (r�ponse st�r�otyp�e, invariable� cijointe copie). Madame la ministre d�l�gu�e charg�e de la Famille et de la Condition f�minine aura �t� sollicit�e pour une entrevue� afin de d�gager �tude sur la question. La demande demeure � ce jour, sans suite, pourtant ! Ses missions devraient en principe l'inciter � prendre en compte une telle sollicitation en vue de �r�duire la fracture sociale, d'initier et proposer tout dispositif l�gislatif et r�glementaire, d'�uvrer pour soutenir et d�velopper les initiatives locales, de proposer et de contribuer � la mise en place de nouveaux instruments, de soutenir toute action tendant � prendre en charge ou � am�liorer les conditions de vie des cat�gories vuln�rables, d'�tablir avec les d�partements minist�riels concern�s et en concertation, des programmes pour la protection de la famille, de l'enfant, de la femme�. Ayant r�int�gr� la vie active (ing�nieur d'Etat li� � la recherche scientifique et technique) au CRSTRA Biskra, je suis pr�sentement assujettie aux cotisations Cnas. Mon probl�me : Il est celui de tous les retrait�s qui comme moi ont opt� par �contrainte n�cessit� � cette formule de retraite proportionnelle et ou anticip�e liquid�e. La pension d�coulant de ces derni�res ne peut �tre (sauf exception) r�vis�e en fonction des cotisations dont je suis pr�sentement assujettie et issues de mon activit�, Est-ce �quitable ? Ce d�s�quilibre on ne peut plus pr�judiciable parce que inique va � l'encontre : - des missions de la Cnas ; - des fondements m�me de la S�curit� sociale cens�e �tre de mise et couvrant tant ma personne que ma famille. Quatre variantes sont alors envisageables et ressurgissant du v�u profond manifest� par les retrait�s ou futurs retrait�s 1 - Soit l�gif�rer dans le sens de porter � r�vision les pensions liquid�es, et ce, � la lumi�re des nouveaux �l�ments acquis suite � la reprise de l'exercice d'une activit� professionnelle. 2 - Soit donner la possibilit� au pensionn� de rembourser la totalit� des sommes consenties par la CNR afin de b�n�ficier, plus tard, lorsque les conditions d'ouverture de droit � la retraite l�gale sont r�unies pour aspirer � une pension �quitable� conforme au bon sens et humainement acceptable (cette formule existe r�ellement� pour ceux qui ont du poids et ou fortement introduits). 3 - Accorder � des soci�t�s priv�es concurrentes cette facult� d'exercer la m�me activit� que la Cnas-CNR et de ce fait permettre aux salari�s non seulement d'avoir le choix pour une meilleure prise en charge de leurs Avoirs mais �galement pousser la Cnas-CNR � s'aligner sur des mod�les propres � la soci�t� alg�rienne bien plus efficaces et/ou la qualit� de service conduirait le retrait� (apr�s les sacrifices consentis ) � mieux supporter le poids psycho-d�vastateur de son reliquat de vie. 4 - Ou bien alors ne pas �tre assujetti et, dans ce cas-l�, le salari� en serait quitte en s'auto-assurant.