L�Association des m�decins lib�raux de Tipasa et la Soci�t� alg�rienne de l�hypertension art�rielle ont organis� une journ�e th�matique � Tipasa relative aux manifestations cardiovasculaires, � l�hypertension art�rielle, au je�ne et � la neuropathie diab�tique. Lors de ce symposium m�dical, des m�decins, des sp�cialistes et des professeurs de diverses sp�cialit�s ont �voqu� le diab�te et ses cons�quences sur les patients durant le mois du Ramadan. Le diab�tologue Bettache a mis l�accent sur l��pineux probl�me des complications du diab�te et le risque encouru par les personnes diab�tiques de d�velopper une c�toacidose diab�tique dans le cas o� elles je�neraient durant la p�riode du Ramadan. Le Dr Bettache, tout en poursuivant son expos�, exemptera formellement les personnes diab�tiques de l�obligation du je�ne. �Le trouble m�tabolique chronique d�un je�neur diab�tique risque d�entra�ner des complications, pouvant d�velopper une hypoglyc�mie, et dans le cas de r�duction de prise d�hypoglyc�miants, causer une hyperglyc�mie�, a-t-il expliqu�. Cette pr�conisation a suscit� des r�actions diverses au sein de l�assistance. Pour certains, �on ne peut obliger ni forcer un diab�tique � ne pas je�ner, car il s�agit de dispositions morales et religieuses qui d�passent nos pr�rogatives et nos comp�tences, m�me au nom de la science et de l��thique m�dicale. Seul le malade est en droit de d�cider de ne pas je�ner�. Le Dr Bettache �voquera son exp�rience de diab�tologue, en affirmant que �l�envie de je�ner du malade est diversifi�e selon la nature et les cat�gories de patients qui se pr�sentent en trois types conform�ment � un classement des risques�. Il citera � ce titre �les patients � tr�s haut risque, les patients � haut risque, les patients � risque mod�r� et ceux pr�sentant un risque faible�. Il fera plusieurs recommandations, allant de l�exercice physique, � une nutrition avec r�gime, suivie de l�adaptation des insulines. Le cardiologue Hadjkali, lui, dira que �le probl�me du diab�tique a aussi une origine cardiovasculaire �. Et d�ajouter qu��en cardiologie, l�ob�sit�, le stress et l�hypertension sont des facteurs favorisant le diab�te� Le docteur Hadjkali ajoutera que �les sujets fumeurs sont � tr�s haut risque. Les complications de ces manifestations chez un diab�tique sont ravageuses�. Le Pr Ouadahi, du CHU de Bab El Oued, a expos�, quant � lui, un th�me relatif � l�hypertension art�rielle et ses implications dans le diab�te. Il argumentera son expos� en citant les r�sultats de l��tude SAHA1 relative � l�hypertension, au diab�tique et les causes de mortalit�. Le Dr Hamoumraoui de l�EHS de Dou�ra �voquera, pour sa part, �les douleurs neuropathiques et les douleurs nociceptiques chroniques et leur traitement lors du diab�te�. L�expos� du docteur Hamoutene relatif � �l�activit� physique et le diab�te�, excelle de par son aspect p�dagogique et pratique, vulgaris� � l�attention et en direction des personnes diab�tiques � travers des conseils pr�cis prodigu�s en vue d�une r�elle prise en charge du malade et de sa maladie. Le Dr Hamoutene dira en substance : �Une demi-heure de marche du facteur par jour est un moyen efficace pour se pr�munir des graisses superflues. Graisses � ne pas confondre avec l�ob�sit� graisseuse�, mart�le le m�decin. Pour sa part, le Pr Ghanem du CHU de Bab El Oued donnera une s�rie de recommandations en direction des malades du diab�te d0Type 2 en insistant sur �les avantages de l�insulinoth�rapie, malgr� une l�g�re prise de poids allant de 2 � 4 kg�. Quant au Pr Mekrelouf du CHU de Bab El Oued, il a �t� plus �loquent en mati�re de biologie, d�analyses et du diab�te en g�n�ral. Il dira � ce propos : �Si on contr�le bien la glyc�mie, on n�aura pas de complication diab�tique.� Dans le cadre du programme SAHA, plusieurs m�decins sont intervenus, � l�instar du Dr Brenkia, du Pr Benkhedda et du Dr Benstali ; Des cas cliniques ont �t� pr�sent�s, notamment celui relatif � l�hypertension art�rielle juv�nile pr�sent� par le Dr Berkane, le cas de l�hypertension de l�enfant pr�sent� par le Pr Sari et l�hypertension et grossesse pr�sent� par le Pr Bekhti. L�hypertension art�rielle a aussi fait l�objet d�expos�s cliniques, � l�instar de ceux pr�sent�s par le Dr A�t Messaoudene et le Dr Tahmi. Larbi Houari Le groupe d��lus RCD claque la porte de l�APW C��tait lors du traditionnel conseil de wilaya de l�APW, lundi dernier, que le groupe d��lus RCD a violemment quitt� la salle de r�union � la suite d�une divergence survenue � la lecture de l�ordre du jour de cette session. En effet, le pr�sident de l�APW de Tipasa a soumis au vote l�examen d�un point relatif � l�organisation interne de l�APW. Le pr�sident du groupe d��lus RCD avait object� en demandant un point d�ordre. Le pr�sident de l�APW a r�torqu� que ce point a d�j� �t� valid� et approuv� par la majorit� des �lus pr�sents. Sur ce, le groupe RCD pr�sid� par M. Bellizim est sorti sur-le-champ en faisant suivre cette d�cision par un communiqu� dans lequel il affirme : �Le comble a �t� atteint lors de la session du 11 juillet 2011 qui avait un ordre du jour bien d�fini � l�ouverture de la session, le P/APW en voulant imposer un autre point � ce m�me ordre du jour qui n�est pas des moindres, � savoir la restructuration des organes de l�assembl�e. Le chef de groupe RCD demandant un point d�ordre concernant cet additif s�est vu refuser la prise de parole par le premier responsable de cette institution.� Le chef du groupe pr�cisera dans le communiqu� transmis � notre r�daction : �Devant cette violation du code de wilaya, l�atteinte � la libert� d�expression des �lus du peuple, et le comportement m�prisant, irresponsable et irr�fl�chi du P/APW, le groupe d��lus RCD s�est retir� des travaux de cette session.�