Le Parlement cl�ture, aujourd�hui, sa session parlementaire de printemps. La prochaine session s�annonce particuli�rement charg�e, notamment pour les d�put�s qui devront adopter les textes de la r�forme de Bouteflika avant de quitter l�Assembl�e populaire nationale. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le compte � rebours est enclench�. Les d�put�s assistent, aujourd�hui, � leur derni�re c�r�monie de cl�ture de session parlementaire de printemps avant de quitter, l�hiver prochain, l�h�micycle du boulevard Zighoud-Youcef. Les �lus peuvent cependant respirer : Bouteflika ne dissoudra pas l�Assembl�e populaire nationale. Comme pr�vu, il tient � leur confier l�amendement de quelques textes de loi. Code de wilaya, loi organique relative aux cas d�incompatibilit� avec le mandat parlementaire et celle relative � la repr�sentation des femmes au sein des assembl�es �lues, dans un premier temps. Ils seront ensuite appel�s � d�battre et � adopter des textes plus �lourds� : code �lectoral, partis politiques, associations et code de l�information. Lors du dernier Conseil des ministres, le pr�sident de la R�publique avait r�it�r�, aux membres de son gouvernement, �la n�cessit� de poursuivre sans d�semparer l��laboration des avant-projets de lois relatifs au r�gime �lectoral, aux partis politiques, aux associations et � l�information�. D�s le d�but du mois de septembre, les parlementaires se verront soumettre les sept projets de loi pr�cit�s, celui relatif � la loi de finances et du budget de l�ann�e 2012 et celui portant statut d�avocat. Abdelaziz Bouteflika devrait �galement rajouter quatre ou cinq ordonnances pr�sidentielles qu�il se chargera, sans nul doute, de prendre lors de l�intersession. D�put�s et s�nateurs auront donc fort � faire au cours de la session parlementaire d�automne. Un v�ritable d�fi pour les membres de l�Assembl�e populaire nationale dont la responsabilit� est r�ellement engag�e. La mise en �uvre de l�agenda de r�formes trac� par Abdelaziz Bouteflika d�pend d�eux. La t�che s�annonce ardue pour la grande majorit� des d�put�s dont l�unique projet �politique� consiste � retrouver les trav�es de l�Assembl�e d�s la prochaine l�gislature. A ce titre, il sera int�ressant de voir quelle sera la r�action des �lus nationaux lorsqu�ils auront � �tudier les dispositions de la loi organique sur les cas d'incompatibilit� avec le mandat parlementaire. L�objectif premier de ce texte vise, justement, � �viter que l�Assembl�e ne se retrouve avec une composante similaire � celle de l�actuelle l�gislature. Si les mesures pr�vues par le pouvoir ex�cutif sont per�ues comme �tant trop contraignantes, il faudra s�attendre � une pluie d�amendements. Le Conseil de la nation, en plus d�adopter ces projets de loi, reste tr�s impliqu� dans le processus de r�formes engag� par Abdelaziz Bouteflika � travers la personne de Abdelkader Bensalah. En effet, le pr�sident du Conseil de la nation avait �t� charg� de mener, durant plusieurs semaines, de �larges consultations politiques� avec des personnalit�s, des partis et des syndicats. A l�heure actuelle, Abdelkader Bensalah n�a toujours pas remis son rapport � Abdelaziz Bouteflika. Mais pour avoir particip� activement au lancement du processus de r�formes, il est certain que le pr�sident de la chambre haute du Parlement aborde ce sujet lors du discours qu�il prononcera aujourd�hui.