Les travailleurs de la soci�t� Altro reviennent � la charge en enclenchant une gr�ve, jeudi 14 juillet, d�une dur�e illimit�e. Apr�s l�expiration du d�lai de pr�avis, le deuxi�me du nom, d�une dur�e de 25 jours � compter du d�p�t, pr�s de 2205 employ�s, dont 125 de la filiale Mecatop, montent au cr�neau pour demander, cette fois-ci, le d�part du pr�sident-directeur g�n�ral de l�entreprise. Outre les griefs inclus dans la plateforme de revendications, ce dernier aurait, selon le communiqu� de la section syndicale, install� une section syndicale � la mesure de ses aspirations. �La composante est presque taill�e comme un costume. L�illustration est la suivante : les syndicalistes du p�le de S�tif (S�tif, Grouz, Batna et Biskra) qui ne repr�sentent que le quart des effectifs, soit 786 sur les 2080 employ�s, constituent plus du tiers de la section syndicale ; ils ont remport� 11 sur les 21 qui la composent. Outre cela, les 7 sections syndicales du p�le de S�tif ne sont pas repr�sentatives�, argumente notre interlocuteur. Il se s'interroge �comment expliquer �galement le fait que la conf�rence pour l�installation du syndicat d�entreprise s�est tenue � Alger, et pas au si�ge social d�Altro comme le veut la tradition, et le m�me jour du 8e congr�s de l�UGTA de Skikda. � La deuxi�me revendication des travailleurs est li�e � la position d�savantageuse de Bouzina Mohammed, secr�taire g�n�ral de la F�d�ration nationale du b�timent et des travaux publics. Dans une longue correspondance adress�e � Sidi Sa�d, on lit ceci : �Le sieur Bouzina, secr�taire g�n�ral de la F�d�ration nationale du b�timent et des travaux publics, s�est efforc� de se poser en ambassadeur des bons offices. Jusque-l� tout para�t acceptable, ce qui ne l�est pas, par contre, c�est son positionnement flagrant aux cot�s du P-dg du groupe en mettant sous sa coupe toute son exp�rience en tant que cadre syndical et, surtout, son �savoir-faire�. � Les signataires de la missive s�interrogent �galement comment �on peut expliquer que cet individu (M. Bouzina) s�octroie le droit de signer un accord avec le partenaire �conomique, sans pour cela associer ou m�me consulter les membres des sections syndicales d�mocratiquement et l�gitimement �lus�. Les employ�s d�Altro ne comptent pas baisser les bras en si bon chemin de revendications, jusqu'� leurs satisfaction totale. Et notre interlocuteur de conclure que �le cordon ombilical de la confiance mise en la personne du P-dg d�Altro est rompue � jamais, les n�gociations seront dor�navant men�es avec le propri�taire du groupe, la SGP, par le biais de l�un de ses repr�sentants.