Les travailleurs du groupe Altro ont organis�, mercredi, un sit-in devant le si�ge de la direction, situ� � Hamadi-Krouma, � quelques encablures du poste d�acc�s n�3 de la zone industrielle de Skikda. Sous un soleil de plomb, 300 employ�s, dont une vingtaine de femmes, longeaient l�enceinte de la filiale Mecatop. Les femmes, assises sur des bancs en bois, munies de parapluies, se prot�geaient du soleil. Les hommes brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire �La dignit� du travail avant tout et pour toujours�, �La repr�sentativit� syndical, un droit constitutionnel�, �Non � l�exclusion, oui pour le dialogue !�, �Nous, travailleurs du groupe Altro, observons un d�brayage d�une dur�e illimit�e jusqu'� satisfaction totale de nos revendications syndicales et socioprofessionnelles �. Le bras de fer qui oppose les employ�s, par la voie de sa section syndicale, dont en fut priv�e la soci�t� pendant 13 ans, � la direction de la soci�t�, est li� � des consid�rations syndicales. Selon le communiqu� dont nous d�tenons une copie, la premi�re revendication est relative � la reconnaissance par l�administration des sections syndicales d�Altro et de Mecatop, �lues � l�issue d�une assembl�e g�n�rale organis�e le 15 mars dernier. Les travailleurs exigent par ailleurs que soit �tablis des contrats � dur�e ind�termin�e pour tous les employ�s ayant d�pass� les 6 mois d�activit� ; que soit appliqu�es toutes les revalorisation salariales, en vigueur depuis 1998, qui correspondent � 100% des salaires per�us actuellement ; la r�vision de la grille des salaires et celle des conventions collectives, celle des branches �tablies d�une mani�re non r�glementaire ; la r�int�gration des employ�s licenci�s abusivement ; la r�vision du r�glement int�rieur, le gel de toutes les d�cisions visant � la mise de fin de contrat des travailleurs et celle relative au transfert des moyens mat�riels. Il est �galement pr�cis� dans le communiqu�, que la journ�e de protestation a �t� engendr�e par le refus de communication dont a fait preuve le pr�sident-directeur g�n�ral d�Altro. �Nous sommes trait�s comme des esclaves du 3e mill�naire�, d�clare, d�pit�, un employ�. Zaid Zoheir � Et � Guelma L'activit� des chantiers de la Soci�t� alg�rienne des travaux routiers (Altro) dans la localit� d�H�liopolis, � quelque 5 km de Guelma, a �t� paralys�e par une gr�ve d�clench�e mardi par des travailleurs qui s��l�vent contre leurs conditions de travail qu�ils jugent extr�mement pr�caires. Au c�ur de ce conflit, la revalorisation salariale et le droit syndical. Concernant ce point, les protestataires d�clarent que �la direction n�a pas reconnu la section syndicale install�e derni�rement sous l��gide de l�UGTA �. Il semble que le bras de fer n'est pas pr�s de cesser entre les salari�s et la direction g�n�rale d�Altro. N. Guergour Un jeune s�immole � Boumahra Le m�me jour, un jeune �g� de 26 ans s�est asperg� le corps d�essence avant d�y mettre le feu, dans la localit� de Boumahra, � quelques encablures du chef-lieu de wilaya. Malgr� l�intervention des hommes de la protection, le pire n�a pu �tre �vit�, puisque la victime qui pr�sentait des br�lures du 3e degr� sur plus de 60% de son corps a succomb� � ses blessures au CHU de Annaba. Selon notre source, la victime aurait pr�sent� des tendances � l�isolement quelques jours avant d�accomplir son acte. Une enqu�te est ouverte pour d�terminer les circonstances de ces deux drames. Un homme se donne la mort par pendaison � Bordj Sabath Un homme �g� de 36 ans s'est donn� la mort par pendaison, lundi dernier, dans le village de Ras-El-Ayoune, dans la commune de Bordj Sabath, distante de 55 km de Guelma, a-t-on appris aupr�s de la Protection civile. Notre source pr�cise que la victime aurait �t� atteinte de troubles mentaux N. G. Suicide d�un quadrag�naire � Azzaba Un homme de 48 ans s�est pendu mardi aux environs de 16 h, dans une habitation pr�caire � Azzaba, � une quarantaine de kilom�tres de Skikda. Selon des sources concordantes, mari�e pour la deuxi�me fois, la victime a laiss� un enfant de deux ans. Vivant dans des conditions socioprofessionnelles tr�s p�nibles, sans logement et sans emploi, Lahouaoui, pour les intimes, a profit� de la sortie de son �pouse pour passer � l�acte. Ce sont ses fr�res, de retour � la maison, en fin de journ�e, qui ont d�couvert le corps. Le v�u de Lahouaoui d�avoir un toit, pour y vivre et non pour le revendre, ne sera, malheureusement, jamais concr�tis�.