Des dizaines de citoyens de la commune d�Illoula Ou Malou, exclus des listes des pr�-b�n�ficiaires des 50 logements sociaux OPGI attribu�s le 7 juillet dernier, ont, t�t dans la matin�e d�hier, investi l�APC dont ils ont ferm� le portail principal pour dire leur col�re devant ce qu�ils qualifient de �distribution catastrophique des logements�. Egrenant les irr�gularit�s qu�ils disent avoir d�cel�es dans cette liste, les postulants, 600 demandeurs au d�part avant la r�duction de la liste � 200, �talent leur mis�re et leur situation sociale pour contester la liste et exiger le r�examen de leurs cas sans retard. C�est le cas de ce handicap� � 100% et dont le conjoint est malade chronique, ou encore de cette femme dont la maison a �t� incendi�e par l�arm�e coloniale durant la r�volution, de ces jeunes qui affirment coucher � plusieurs dans des postures � la limite de l�intimit� familiale dans la maison parentale, et bien d�autres cas encore qui interpellent les consciences. Les porte-parole des manifestants qui ont accroch� une large banderole d�non�ant �le r�gionalisme au sein de la commune�, r�f�rence � des demandeurs �trangers � la localit�, des pr�-b�n�ficiaires dont on craint �le comportement immoral� exigent l�annulation pure et simple de la liste et une r�-�tude des dossiers. On �voque � cet effet cette descente polici�re intervenue pour mettre un terme � une affaire de prostitution dans un logement social, chose �trang�re aux m�urs de la commune. Comme arguments � leurs revendications devant le maire qui a re�u une d�l�gation de postulants d�bout�s, figurent �galement l�exp�rience des logements ferm�s, sous-lou�s ou d�tourn�s de leur vocation. Le maire, cible au d�part de la col�re des manifestants, a r�tabli les choses en expliquant que l�APC a un r�le mineur dans l�affectation des logements qui se fait sous la responsabilit� du chef de da�ra en sa qualit� de pr�sident de la commission. Ce qui, selon lui, n�a pas emp�ch� les �lus d�assumer leur r�le pour limiter les d�g�ts, allusion � l�APC pr�c�dente qui, en refusant d�apr�s lui de si�ger dans la commission en signe de protestation contre la nouvelle loi, a permis des abus que la commune paye aujourd�hui cash, souligne-t-il. Apr�s un large d�bat, il a �t� d�cid� de proposer � la commission de wilaya d�impliquer une d�l�gation de villageois dans l��tude des recours, cela � des fins de transparence.