Les journalistes de la cha�ne berb�rophone TV4, affili�e � la cha�ne de t�l�vision nationale publique, ENTV, vivent un v�ritable enfer � huis clos depuis la cr�ation de ce canal cens� promouvoir la langue et la culture amazighes. Or, derri�re les cam�ras, le d�cor est franchement honteux pour une entreprise comme l�ENTV humiliations au quotidien, brimades, repr�sailles, m�pris et harc�lement moral et sexuel, �uvre d�un directeur atypique, celui de TV4, en l�occurrence. Un personnage maintes fois d�nonc�, de mani�re collective et individuelle par les cons�urs et les confr�res concern�s. Vainement. La direction g�n�rale de l�entreprise ne donnant curieusement jamais suite aux multiples dol�ances de nos confr�res. M�me l�intervention du ministre de la Communication, qui avait demand� aux responsables de l�ENTV l�ouverture d�une enqu�te sur cette affaire, le mercredi 13 juillet 2011 suite � une audience accord�e au SG du Syndicat national des journalistes, n�a pu �branler l�incompr�hensible immobilisme des responsables de la t�l�vision. Devant tant d�indiff�rence, nos confr�res ont pris la d�cision de porter ces gravissimes faits sur la sc�ne publique. Naturellement, ils sont assur�s du soutien effectif, permanent et sans faille du Syndicat national des journalistes. Leur cause, c�est celle du Syndicat. En toutes circonstances. Le Syndicat interpelle d�ailleurs instamment les pouvoirs publics pour qu�ils mettent fin aux agissements de ce personnage qui se pr�vaut publiquement d�une �amiti� avec le pr�sident de la R�publique. Quand bien m�me cette �amiti� serait r�elle, un comportement inqualifiable est un comportement � bannir. L�int�grit� morale et l�honneur de nos confr�res priment sur tout. Nous ne nous tairons pas jusqu�� r�habilitation totale de l�ensemble des journalistes de TV4. Le Syndicat, qui exige la cessation imm�diate de cette campagne de terreur qui s�abat davantage encore sur nos confr�res depuis leur sortie publique, met par ailleurs en garde contre toute esp�ce de repr�sailles � leur encontre, de quelque nature qu�elle soit. P/ le Syndicat national des journalistes, le secr�taire g�n�ral, Kamel Amarni