Selon les familles des 17 marins alg�riens pris en otages au large de la Somalie, le minist�re des Affaires �trang�res alg�rien est, au m�me titre qu�elles, inform� par l�affr�teur jordanien sur l��volution de la situation. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Re�ues hier au si�ge du minist�re des Affaires �trang�res par le directeur du service consulaire, les familles des 17 marins alg�riens pris en otages au large de la Somalie depuis le 1er janvier de l�ann�e en cours ont eu droit � une r�ponse qui a achev� le peu d�espoir qui leur restait encore. �Le directeur du service consulaire, M. Amghar, nous a clairement dit que le minist�re des Affaires �trang�res est inform�, au m�me titre que nous, par M. Mansouri, le DG de la compagnie IBC de l�affr�teur jordanien, le seul habilet� � n�gocier avec les pirates somaliens�, diront les familles des otages, interrog�es hier � la sortie du minist�re des AE. Or, comme M. Mansouri, le DG de International Bulk Carries (IBC) est actuellement en cong�, les 17 marins alg�riens otages des pirates somaliens dans des conditions invivables, et ce, depuis sept mois, vont gal�rer encore longtemps et leurs familles n�ont ainsi qu�� prendre leur mal en patience. En effet, mardi et apr�s avoir �t� re�ues par l�ambassadeur jordanien en Alg�rie, les familles en question se sont dirig�es vers le b�timent de la compagnie IBC, sis � Hydra (Alger). L�immeuble �tant vide � tout le monde �tait en cong� �, elles ont attendu pendant des heures dans la salle de r�unions de la compagnie avant de repartir bredouilles. �Nous allons nous adresser aux instances internationales�. D�sesp�r�s les familles des 17 marins alg�riens otages en Somalie n�ont plus qu�une seule issue qui se profile � l�horizon, s�adresser aux instances internationales pour venir au secours de leurs enfants qui risquent de passer le Ramadan dans des conditions d�plorables. �L�Alg�rie comme la Jordanie s�opposent au paiement des ran�ons, conform�ment � la r�solution 1904 adopt�e par l�ONU en 2009. Notre minist�re des Affaires �trang�res ainsi que celui des Transports assistent en spectateur aux suppos�es n�gociations entre l�affr�teur jordanien et les pirates somaliens pendant que nos enfants gal�rent et nous, nous sommes d�sesp�r�es. Nous avons l�impression d��tre l�ch�es, abandonn�es par les autorit�s dans notre p�riple et celui de nos enfants. Il nous reste une seule solution, � savoir s�adresser aux instances �trang�res pour venir � notre secours�, diront, les larmes aux yeux, pour les unes, la rage au c�ur pour les autres, les familles des 17 marins alg�riens qui sont depuis sept mois entre les mains des ravisseurs somaliens.