En notre qualit� de citoyens d�Alger- Centre, nous n�avons pas la pr�tention de nous introduire dans le pr�toire de l�Assembl�e pour arbitrer le d�bat pluriel entre les formations politiques, mais c�est � notre corps d�fendant que vous nous y obligez, apr�s la publication de votre lettre du 7 ao�t 2011 intitul�e �Lettre � M. Zitouni Tayeb, maire d�Alger- Centre� et votre �vocation des comit�s de quartier qui ne nous semblent constituer qu�un argumentaire et un faire-valoir de votre opinion, qui � notre sens, traduit beaucoup de contradiction entre votre discours et celui repr�sent� par le programme de votre parti. En effet, vous avez ni� la moindre parcelle de l�gitimit� aux comit�s et aux repr�sentants des quartiers, alors que votre pr�sence parmi nous dans un pass� r�cent aux r�unions du COVILLE o� vos interventions semblaient aller dans le sens de l�encouragement des comit�s de quartier. Durant la campagne �lectorale, vous avez interpell� la soci�t� civile � sauvegarder la transparence dans la gestion de la cit�, consid�rant la soci�t� civile comme garante de la citoyennet�. Vous sembliez convaincu de l�imp�rative n�cessit� de voir vos citoyens �lecteurs trouver des pr�textes de rencontre et d�organisation et tel est le leitmotiv de votre combat pour la souverainet� populaire au sein de l�Assembl�e populaire communale d�Alger-Centre. Monsieur le Docteur, en vous lisant, nous pensons � un mot : DUPLICIT�, qui nous rappelle d�une part, cette mention de Pascak dans Les provinciales : �Puisque votre probabilit� rend les bons sentiments de quelques-uns de vos auteurs inutiles � l'�glise et utiles seulement � votre politique, ils ne servent qu'� nous montrer la duplicit� de votre c�ur� et d�autre part, cette mention de Peguy dans L�Argenten 1913 : �C'est toujours le m�me vice moderne de duplicit�. Ils veulent jouer deux fois. Ils veulent jouer deux jeux �trangers et � volont� contraires. Ils veulent jouer sur deux tables. Ils veulent jouer des deux mains.� Vous �tes cens� savoir que l�organisation de la soci�t� civile ne doit, en aucun cas, �tre l�apanage de l�ex�cutif, mais l�action de tous les membres de l�Assembl�e et ce n�est pas notre modeste culture politique qui vous le rappellerait. En notre qualit� de citoyens, nous n�avons malheureusement pas remarqu� la moindre volont� de votre part � participer aux moindres tentatives d�organisation, en d�pit de la mission qui nous semble vous avoir �t� assign�e par votre parti. Monsieur le membre de l�Assembl�e, vous affirmez sentencieusement que nous ne sommes pas une alternative aux corps politiques. Ne nous consid�rez, surtout pas, un corpus servile sur lequel vous exercerez votre carri�re politique, mais, essayez au moins de rester fid�le � la d�marche de votre parti qui �uvre pour le d�verrouillage du champ d�exercice politique. Monsieur l�Elu membre de l�Assembl�e, Des jacta, Notre constat est fait au niveau local, nous vous conjurons de ne pas nous impliquer dans l��chec de votre mandat, m�me si pr�cocement, votre d�marche s�apparente � une campagne �lectorale populiste et va � contre-sens des attentes actuelles de vos administr�s. Pour notre part, nous tenons, par contre, gr�ce � l�opportunit� que vous nous offrez, � saluer ici l�initiative de l�ex�cutif de l�Assembl�e populaire communale qui a su faire confiance aux citoyens que nous sommes, dans une �tape cruciale, en nous associant dans la d�cision relative � un dossier aussi sensible. Veuillez agr�er, Monsieur l�Elu du RCD, nos salutations. Des membres des comit�s des quartiers d�Alger-Centre