Ben Azzouz est l�une des plus grandes da�ras de la wilaya de Skikda. Pr�s de 46 000 habitants y vivent sur une superficie de 504,19 km2 . Son nom reste indissociable de la culture de la past�que, de la figue de barbarie � celle de l�hiver, hors-saison, plus volumineuse, est encore plus succulente �, et surtout de la tomate, o� elle contribue � hauteur de 25% dans la production nationale. C�est l�une des r�gions c�ti�res de la wilaya, incluse dans la partie est, qui s��tend de Filfila � la Marsa, en passant par Guerb�s, sur une distance de plus de 65 km de routes r�habilit�es r�cemment. Ces atouts agropastoral et touristique ne l�ont pas �pargn�e d��tre d�pendante de Azzaba pour plusieurs services publics. On y d�plore l�inexistence d�une antenne de Sonelgaz, d�un centre des imp�ts, d�une unit� de la Protection civile, de succursales bancaires, d�inspection p�dagogique et m�me d�une salle de soins digne de ce nom. �Hormis les services de la da�ra et ceux techniques de l�APC, on n�a rien. On est oblig�s de faire le d�placement vers Azzaba pour la paperasse administrative. Certes, le payement de redevances d��lectricit� aupr�s de Sonelgaz se fait d�sormais aupr�s des antennes postales, mais pour les pannes c�est � Azzaba que les r�clamations doivent �tre transmises�, indique un habitant. Pour un deuxi�me, �c�est grave le fait qu�une da�ra de cette envergure ne soit pas dot�e d�une polyclinique, pour un nombre d�habitants aussi important. La salle de soins op�rationnelle ne suffit pas � couvrir les besoins sanitaires de la r�gion�. Pour ce qui est de ce secteur, celui de la sant�, 26 millions de dinars ont �t� inject�s dans les projets de r�habilitation des salles de soins de A�n Nechma et de Bouma�za, deux importantes localit�s de la commune de Ben Azzouz. En perspective, il est pr�vu la r�alisation d�une direction d�un �tablissement public de sant� de proximit� (EPSP). Le projet est en phase d��tude des travaux de r�alisation. En mati�re d�am�nagement, l�entr�e de la ville offre une piteuse image d�une r�gion � vocation touristique. Une double-voie long�e de part et d�autre de vendeurs de fruits et l�gumes, et dont l�ouvrage tra�ne depuis des ann�es. Les commerces qui s�alignent le long des chauss�es sont peut-�tre les plus anciens de la wilaya ! Un arr�t� de d�molition, datant de cette derni�re d�cennie, devant cibler les locaux aux fondations chancelantes, n�a jamais �t� mis � ex�cution, selon notre source. Petit r�confort, cet �t�, il y a eu le recensement de pr�s de 1 million d�estivants sur les c�tes de Guerb�s (commune de Djendel- Mohammed Sa�di) et de Kef-Fatma (Ben Azzouz). Cela est d� � la conjugaison de plusieurs facteurs, tels la r�habilitation des routes, l�am�nagement, encore timide, des plages et surtout l�apport d�associations de Guelma qui ont eu l�id�e d�assurer quotidiennement le transport des estivants � partir de cette wilaya. Ceci a eu un impact imm�diat sur le plan �conomique.