Dans une path�tique d�claration remise � notre r�daction samedi, les citoyens du village A�t-Sidi Amar vilipendent l�entreprise STGE accus�e d�abandonner le chantier de raccordement en gaz naturel et de b�cler le travail r�alis� sans le respect des normes, d�apr�s les termes de la d�claration qui cite p�le-m�le des branchements inachev�s avec pour certains une profondeur de 25 cm au lieu des 75 requis, des d�blais non �vacu�s, les chemins carrossables non rev�tus avec du sable avec des cons�quences d�sastreuses sur les personnes souffrant de maladies respiratoires et les franges fragiles comme les b�b�s et les vieux. En clair, les habitants affirment que leur village est devenu invivable et respire la morosit� et la d�solation dans lesquelles les a plong�s, selon eux, l�entreprise d�cri�e qui aurait d�m�nag� ailleurs pour �r�aliser d�autres projets plus juteux� alors que leur village vit les inconv�nients multipli�s de l��t� avec ces poussi�res envahissantes et de l�hiver avec la boue et la gadoue. Les villageois affirment avoir pourtant mis � la disposition de la STGE tous les moyens pour lui faciliter la t�che : accueillie comme le messie � son arriv�e, l�entreprise a �t� choy�e et cajol�e avec en prime une prise en charge totale de ses ouvriers en mati�re d�h�bergement et de restauration. Le pr�sident du comit� du village indique que toutes les administrations concern�es ont �t� inform�es de cet �tat de fait. Par cons�quent, �le village se r�serve le droit de recourir � d�autres formes d�action pour faire valoir ses droits s�il ne voit rien venir de concret�. S. H. La limonade qui tue Une fillette de sept ans a �t� ravie aux siens ce 10 ao�t de la mani�re la plus dramatique. En visite chez son oncle maternel � Tazmalt, la fillette, originaire de la commune d�Illilten, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a �t� mortellement touch�e par l�explosion d�une bouteille de limonade qu�elle venait d�acheter. Des tessons de verre lui taillad�rent profond�ment la gorge. Vid�e de tout son sang, elle rendit l��me bien avant son admission au centre de sant�, pourtant tout proche. Une plainte a �t� d�pos�e par ses parents, nous a-t-on assur�.