Le bras de fer engag� par les populations des villages d'A�t-Sidi Amar et Bouzegu�ne, et une partie du chef-lieu (lot n�3), avec les autorit�s pour exiger la poursuite des travaux de raccordement au gaz naturel au niveau de leurs villages respectifs a connu un d�nouement heureux � la faveur de la d�signation d'une entreprise, la STGP. Cette derni�re devra mener � terme le projet qui avait enregistr� une d�faillance de la part de l�entreprise Boutaleb, remplac�e, selon la fiche technique du projet remise � la presse, par Kahrif qui a effectu� le sondage le 14 mars dernier et ex�cut� des travaux sur une longueur de quatre kilom�tres avant de se retirer. A ce propos, le directeur r�gional Centre (DRC) de Kahrif s'est rapproch� de notre r�daction pour apporter les explications suivantes : Kahrif, qui est une soci�t� de r�alisation, ne participe ni de pr�s ni de loin � la gestion des programmes. A ce titre, son entreprise a �t� attributaire des lots n�1 (Ibouyesfene, A�t-Sa�d, A�t-Ikene et Ibekarene) et n�2 (chef-lieu et Ihitoussene) sur la base d�un contrat pr�voyant la r�alisation de 44 km de conduites d�apr�s le plan d�ex�cution. Les quatre kilom�tres r�alis�s sur le lot n�3 repr�sentent en fait un reliquat, un reste � r�aliser par rapport au contrat initial d�apr�s les estimations de Sonelgaz puisque seuls 40 km ont �t� concern�s par les travaux au niveau de ces deux lots. Des lots qui enregistrent un rythme de travail satisfaisant en d�pit des intemp�ries et de l�extr�me difficult� du terrain comme � Ibekarene o� se pose le probl�me d�acc�s pour les briseroches dans des sites o� le forage manuel est impossible. En d�pit de tous ces al�as, l�entreprise est dans les d�lais puisqu�il ne reste que les raccordements de branchements et quelques finitions. Ce qui a permis l'arriv�e du gaz � Bouzegu�ne et sa mise en service le 18 mars dernier. Pour sa part, le P/APC avance que l�Assembl�e a engag� sur ses propres fonds un montant de deux fois 78 millions de centimes pour les diff�rentes �tudes concernant les prochaines tranches et ce, afin de mettre tous les atouts en faveur du projet tant attendu par cette population de montagne qui souffre de la rigueur hivernale.