Abdelaziz Bouteflika aura � trancher sur l�un des plus lourds litiges qui divise le gouvernement : le nombre et les pr�rogatives de la ou des structures de surveillance des �lections. Ce sera l�un des points les plus importants de la r�union du Conseil des ministres d�aujourd�hui, dimanche. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Une source bien inform�e nous confie en effet que �rien n�a �t� tranch� concernant la proposition contenue dans l�avant-projet de r�vision de la loi portant r�gime �lectorale de Daho Ould Kablia�. Ainsi, si le ministre de l�Int�rieur �avait pr�vu l�institution d�une structure permanente qui viendra se substituer aux fameuses commissions nationales de surveillance des �lections que l�on a connues jusque-l�, les diff�rentes r�unions du gouvernement consacr�es � cette question ont fait appara�tre de profondes divergences quant aux pr�rogatives. Face � une alliance inattendue entre Ouyahia et Belkhadem, Ould Kablia recule et ne d�fendra pas assez son projet. Ce qui a donn� lieu � une nouvelle instance d�pourvue de pr�rogatives et ne pouvant aucunement influer sur le cours d�une �lection�. En d�autres termes, cette instance n�a aucun pouvoir de d�cision, laquelle d�cision reste toujours l�apanage de la seule administration. Ceci d�un c�t�. D�un autre, et cette fois les r�les se seront invers�s, Ouyahia et Belkhadem ont propos� comme appui � cette instance, la cr�ation d�une commission nationale constitu�e d�une cinquantaine de magistrats et dont le r�le consistera en la supervision des �lections. �Ce � quoi le ministre de la Justice, Tayeb Bela�z, s�opposera fermement�, nous confie encore notre source. �Il est hors de question d�impliquer les magistrats dans des batailles �lectorales�, a expliqu� Bela�z alors qu�Ouyahia et Belkhadem soutenaient tout aussi ferment le contraire. �D�cision a �t� donc prise de s�en remettre � l�arbitrage du pr�sident.� Bouteflika aura, l�, la premi�re occasion de se prononcer sur les lois qu�il avait soumises � r�vision dans le cadre de ses r�formes politiques. Et par la m�me, r�v�ler enfin ses r�elles intentions en la mati�re. Pour la r�union du Conseil des ministres de ce dimanche, figure par ailleurs l�examen du code de wilaya, de la loi sur les associations, la loi sur le quota des femmes sur les listes �lectorale, la loi sur l�incompatibilit� des mandats parlementaires. �Tandis que, nous r�v�le notre source, sont report�es pour d�but septembre la tenue d�un autre Conseil des ministres, l�examen et l�adoption de la loi de finances pour 2012, du code de l�information, et de la loi sur les partis politiques. � Parmi tous les textes que le gouvernement avait pr�vu d�examiner avant la fin ao�t, seule la loi sur les partis n�a pas encore �t� finalis�e. Elle avait fait l�objet d�une r�union du gouvernement, vendredi dernier et d�une autre r�union pr�vue pour demain, lundi.