Moussa Touati a affirm�, hier, que le projet de loi relatif � la participation de la femme dans les instances �lues est contraire � la Constitution. Tarik Hafid - Alger (Le Soir) - Le projet de loi cens� offrir plus de chance � l�int�gration des femmes dans le monde politique est contraire � l�article 31 de la Constitution. C�est ce qu�a soutenu, hier, le pr�sident du Front national alg�rien lors d�une conf�rence de presse anim�e au si�ge de son parti. Selon Moussa Touati, l�article de la Constitution, introduit lors de la r�vision de 2008, ne fait aucunement r�f�rence au syst�me de quotas �lectoraux. �Cette loi ne servira qu�� faire pression sur les partis politiques. Nous consid�rons �galement qu�elle porte atteinte � la dignit� de la femme�, a soutenu Moussa Touati. Le premier responsable du FNA a toutefois d�clar� que son parti dispose du nombre suffisant de militantes pour pr�senter des listes dans toutes les wilayas. �Mais, s�est-il interrog�, pourquoi le gouvernement n�applique-t-il pas cette r�gle? Pourquoi n�y a-t-il pas 16 femmes au sein du gouvernement ou encore 24 femmes walis? Cette r�gle devrait �galement �tre impos�e dans l�administration�. Pour ce qui est du projet d�amendement du code �lectoral, le pr�sident du FNA consid�re que les nouvelles lois n�apportent pas de garanties suffisantes. �Nous en sommes toujours au m�me point�, dira-t-il. En fait, c�est l�ensemble des textes �labor�s dans le cadre du processus de r�formes qui poseraient probl�me. Un processus qui, selon lui, �ne sert qu�� faire taire le peuple�. Interrog� sur la possibilit� de retour du FIS sur la sc�ne politique, Moussa Touati a estim� que la Constitution de 1996 est tr�s claire � ce sujet dans le sens o� elle interdit formellement la cr�ation de parti politique religieux.