Le Forum des chefs d�entreprises a pr�sent�, hier, son rapport d��valuation semestriel de l�Indice du forum pour la performance de l�entreprise (IFPE40). Le FCE estime que le climat des affaires a connu une l�g�re �claircie � la faveur des mesures prises par les pouvoirs publics au cours des six derniers mois. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le climat des affaires s�est l�g�rement am�lior� au cours des six derniers mois. C�est la conclusion annonc�e par le Forum des chefs d�entreprises en rendant public, hier, le premier rapport semestriel du l�Indice du forum pour la performance de l�entreprise. Lanc� le 24 janvier 2011, l�IFPE40 prend en compte quarante �obstacles� l�gislatifs, r�glementaires et administratifs, qui entravent les activit�s du monde de l�entreprise. Selon Mouloud Hedir, chef du projet IFPE40, il a �t� constat� une �volution positive au niveau de huit th�mes. Ainsi, la premi�re �volution consiste en la lev�e, par la Banque d�Alg�rie, de l�obligation de contr�le technique sur les marchandises import�es. �L�annulation de cette mesure bureaucratique paralysante a permis de gagner 10 points sur l�indice global�, a soulign� Mouloud Hedir. Autres avanc�es signal�es : l�assouplissement du recours au cr�dit documentaire, la simplification du processus d�acc�s au foncier industriel et la mise en place d�une solution temporaire devant permettre aux producteurs de p�tes alimentaires de reprendre les op�rations d�exportation. La d�p�nalisation de l�acte de gestion, introduit � la faveur de l�amendement du code p�nal, a, elle aussi, eu un effet sur l�indice du FCE. Mais l�organisation patronale reste r�aliste. La non-publication du code p�nal amend� fait que des gestionnaires d�entreprises publiques vivent �avec l��p�e de Damocl�s sur la t�te�. Le dialogue pouvoirs publics-patronat, qui a connu une certaine d�tente, participe, lui aussi, � apaiser le climat des affaires. �Depuis la rencontre tripartite du 8 mai 2011, tenue sur orientation du pr�sident de la R�publique, il semble qu�une volont� nouvelle de dialogue soit perceptible de la part des autorit�s publiques. De mani�re g�n�rale, les voies et moyens d�am�liorer un climat des affaires fortement d�grad� sont � l�ordre du jour de ce dialogue qui vient d��tre engag�. L�id�e que les entrepreneurs soient effectivement associ�s aux questions touchant leur environnement �conomique fait ainsi lentement son chemin. Il faudra, n�anmoins, attendre les mois prochains pour mesurer r�ellement les progr�s �ventuels qui pourront �tre accomplis dans cette direction�, consid�re le Forum des chefs d�entreprises. Au final, les 8 th�mes �positifs� ont permis de retrancher 28 points des 400 points n�gatifs pris comme r�f�rence lors du lancement de l�IFPE40. Il reste donc beaucoup � faire. D�importantes contraintes doivent encore �tre lev�es dans chacun des sept volets de r�f�rence de l�Indice du forum pour la performance de l�entreprise, � savoir le commerce, les finances et les banques, l�industrie, l�exportation, l�investissement, le droit �conomique et les relations entre les pouvoirs publics et le patronat. T. H. REDHA HAMIANI � PROPOS DE LA PROCHAINE TRIPARTITE : �L'occasion de d�fendre le point de vue de l'entreprise� Le pr�sident du Forum des chefs d�entreprises a d�clar�, hier, que la prochaine r�union de la tripartite (gouvernement, syndicat et patronat) sera l�occasion de �d�fendre le point de vue de l�entreprise�. R�dha Hamiani, qui s�attend � ce que l�ordre du jour de cette rencontre soit � �fort contenu social�, compte pr�senter une vision r�aliste de la situation actuelle des entreprises alg�riennes. �Nous comprenons le bien-fond� des revendications de l'UGTA pour pr�server le pouvoir d'achat des citoyens, mais beaucoup d'entreprises ne pourront pas supporter le surco�t des charges qui sera le r�sultat d'une augmentation sensible des salaires des travailleurs�, a-t-il soulign�. Mais d�apr�s R�dha Hamiani, le gouvernement n�a toujours pas adress� d�invitation officielle au FCE pour qu�il prenne part � cette r�union qui doit d�buter le 29 septembre. Notons que le Forum des chefs d�entreprises n�a pris part qu�� une seule session de la tripartite.