Le pr�sident du Forum des chefs d�entreprises a d�clar�, jeudi, �tre totalement contre le principe d�une amnistie fiscale g�n�rale. Pour R�dha Hamiani l�amnistie ne doit pas �tre une ��ponge que l�on passe sur de l�argent mal acquis�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le Forum des chefs d�entreprises, principale organisation patronale en Alg�rie, s�oppose au principe d�une amnistie fiscale dont b�n�ficieraient l�ensemble des op�rateurs �conomiques. Invit� du �Jeudi de l��conomie�, �mission de fin de semaine de la Radio Internationale, R�dha Hamiani estime qu�une telle mesure profitera avant tout � ceux qui sont � la t�te de fortunes mal acquises. �L�amnistie fiscale est un concept extr�mement large qui est compris de fa�on diff�rente selon les personnes et les acteurs. Nous la d�fendrions si elle s�appliquait aux acteurs �conomiques sains, � ceux qui ont des difficult�s et qui veulent red�marrer des activit�s �conomiques. Mais l�amnistie ne doit pas �tre une �ponge qui efface de l�argent mal acquis. Il y a des circuits informels qui se dispensent de payer toutes contributions financi�res et fiscales � l�Etat�, a indiqu� R�dha Hamiani lors de cette �mission � laquelle �tait �galement convi� Achour Telli, secr�taire national de l'UGTA charg� des conflits sociaux. Selon lui, l�application de cette mesure doit plut�t se faire au cas par cas. Sur un autre plan, le patron du FCE est revenu sur la question de la cr�ation d�emplois, un des points qui devraient �tre inscrits � l�ordre du jour de la prochaine tripartite. �La cr�ation de postes d�emploi ne se d�cr�te pas. Elle doit �tre li�e � la croissance, la production et la cr�ation de richesses�, dira-t-il avant de formuler quelques critiques envers les pouvoirs publics : �Bien s�r, le gouvernement a le droit de g�rer l�emploi en recrutant des fonctionnaires. Mais � l�heure actuelle, nous avons 1,9 million de fonctionnaires. C�est �norme. Il y a pl�thore de personnels de la Fonction publique�. De son c�t�, Achour Telli est revenu sur les principales revendications de la Centrale syndicale qui seront discut�es lors de la rencontre tripartite. Outre la hausse du salaire national minimum garanti (SNMG), l�Union g�n�rale des travailleurs alg�riens plaidera �galement pour la r�vision de l�imp�t sur le revenu global (IRG) et la red�finition de l�article 87 bis. �Toutes ces propositions auront des incidences financi�res. Il reviendra donc aux trois partenaires (Etat, syndicat et patronat) de trouver une solution acceptable�, a soulign� Telli.