Le pr�sident du Syndicat national des praticiens sp�cialistes de la sant� publique (SNPSSP) met en garde contre l��h�morragie� qui a affect� le secteur de la sant� publique. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - �Depuis juin dernier, pr�s de 2 000 sp�cialistes ont quitt� les �tablissements de sant� publique pour le secteur priv� et l��tranger �, a affirm�, hier � Alger, le Dr Mohamed Yousfi, pr�sident de SNPSSP. Qualifiant cette situation d��h�morragie�, il dira que �les m�decins sp�cialistes notamment les jeunes sont d�courag�s par l�absence d�une carri�re �volutive et se voient d�valoris�s devant leurs confr�res du secteur de l�enseignement sup�rieur�. Une �discrimination � qu�il impute au r�gime indemnitaire. �Le r�gime indemnitaire a creus� un foss� entre le secteur de la sant� publique et celui de l�enseignement sup�rieur�, dit-il. Et de poursuivre : �Ils sont en train de d�manteler et de d�truire le secteur de la sant� publique en chassant les sp�cialistes du secteur. � Soulignant que 1 500 postes hospitalo-universitaires ont �t� ouverts en juillet dernier, le pr�sident du SNPSSP assure que �moins de 300 m�decins sp�cialistes sur 8 000 ont une exp�rience de 20 ans, soit moins de 5%, et moins de 15% sont anciens de 10 ans�. Il rappellera �galement que �plus de 2 000 sp�cialistes sont p�nalis�s � cause du concours, bloqu� depuis une ann�e�. Quant � la prime d�int�ressement datant de 2003, le Dr Yousfi d�plore qu�elle soit identique pour les trois grades : ma�tre-assistant, ma�tre-assistant chef et professeur. Il rappelle aussi que le statut particulier a �t� �rejet� par son organisation syndicale. �Nous avons demand� l�amendement du statut particulier. Alors, qu�est-ce qu�attend le minist�re de la Sant� pour demander l��tude de cet amendement ?�, s�est-il interrog�. Autre point �voqu�, le service civil qui �doit �tre consid�r� comme une mesure d�incitation et non pas d�obligation�. S�agissant de la tripartite, il s�interroge : �De quoi a peur le gouvernement en n�associant pas les partenaires sociaux � la tripartite ? Pourtant, ces syndicats repr�sentent plus de 75% des travailleurs de la Fonction publique.� Le pr�sident du SNPSSP a indiqu� que seule l�assembl�e g�n�rale d�cidera des suites � envisager pour prendre en charge leurs revendications.