Les h�pitaux du pays risquent d��tre paralys�s � partir aujourd�hui. Outre le mouvement de d�brayage ouvert des m�decins sp�cialistes et g�n�ralistes des �tablissements publics de sant� de proximit� (EPSP) et des �tablissements publics hospitaliers (EPH), les citoyens se retrouvent, encore une fois, pris au pi�ge d�une gr�ve illimit�e des praticiens sp�cialistes de la sant� publique. Le Syndicat national des praticiens sp�cialistes de la sant� publique (SNPSSP) a, ainsi, d�cid� de rejoindre le Syndicat national des praticiens de sant� publique (SNPSP) dans leur gr�ve ouverte, entam�e depuis le 21 d�cembre dernier. Toutefois, un service minimum sera assur� par les m�decins sp�cialistes, ainsi qu�une prise en charge des cas li�s � la grippe porcine. Le SNPSSP estime que la gr�ve demeure le seul moyen de faire entendre ses revendications l�gitimes. �A travers cette gr�ve, nous voulons d�noncer nos conditions socioprofessionnelles actuelles�, souligne Mohamed Youcefi, pr�sident du SNPSSP. Il assure que le secteur de la sant� publique subit une �v�ritable casse et une mise � mort�. Et de constater, qu�apparemment, le secteur de la sant� publique ne fait pas partie des priorit�s des pouvoirs publics. �Des accords ont �t� conclus entre les syndicats et le minist�re de la Sant� et ont �t� rejet�s par la Fonction publique�, pr�cise-t-il, avant de condamner l�exclusion du partenaire social pour la prise des d�cisions. Et de citer l��laboration du statut particulier o� les diff�rentes propositions des syndicats n�ont pas �t� prises en consid�ration. �Le statut particulier de la Sant� publique promulgu� est plein d�anomalies. Il a �t� compl�tement charcut� par la Fonction publique et ne peut �tre appliqu�, dira Mohamed Youcefi. Il demande, ainsi, � ce qu�il soit annul� ou bien amend� et �labor� sur la base du projet �tabli conjointement avec le minist�re de la Sant� et les syndicats. Quant au r�gime indemnitaire, il insiste sur l�installation d�une commission mixte, avec la tutelle, pour son �laboration. Le SNPSSP appelle, �galement, � l�octroi d�un quota national de logements pour les m�decins sp�cialistes et la r�gularisation administrative de ceux d�j� occup�s. �Il existe une loi, de 2006, qui permet la r�gularisation de ces logements. D�autres secteurs ont �t� touch�s par cette op�ration mais pas le n�tre.� Une altitude qu�il a qualifi�e de discriminatoire dans la Fonction publique. Par ailleurs, le pr�sident du SNPSSP a soulign� que son organisation syndicale a �t� appel�e, hier, � prendre part � une r�union de conciliation o� devaient prendre part, comme le stipule la r�glementation, le SG du minist�re de la Sant�, un repr�sentant de l�Inspection du travail et un autre de la Fonction publique, ainsi que le syndicat concern�. Une rencontre � laquelle �nous avons refus� de prendre part, car les repr�sentants de l�Inspection du travail et de la Fonction publique �taient absents�.