Le coach as�miste a �t� violement agress� au sortir du match face � l�USMBA, vendredi dernier. Le technicien oranais a d� se faire poser treize points de suture. Pour en savoir plus sur ce drame, nous avons pris attache avec Djamel Benchadli qui nous a paru vivre un cauchemar, lui qui pensait que de tels actes ne pouvaient jamais avoir lieu dans un stade de football, surtout pas dans une ville dont il a eu � driver son �quipe phare. Le Soir d�Alg�rie : Alors Djamel comment �a va ? Djamel Benchadli : Hamdoulilhah. Je suis encore choqu� par ce qui s�est pass� dans le tunnel du stade que j�ai emprunt� plusieurs fois quand j��tais l�entra�neur du club de la Mekerra. Jamais je n�aurais imaginer faire l�objet d�une telle agression dans une ville connue pour ses honorables gens, � l�image de feu Tayebi Larbi (ex-ministre), du Dr Hassani (pr�sident m�c�ne), des fr�res Abdi ou encore de Belaid Lacarne, l�actuel pr�sident de la CFA. Durant toute ma carri�re d�entra�neur, jamais je n�ai v�cu une aussi grave situation sur un terrain de football. Je suis encore sous le choc. Croyez-moi, je n�arrive toujours pas � croire ce qui m�est arriv�. Un entra�neur agress� avec une telle violence dans un stade, je ne pensais pas que cela pouvait se produire un jour et particuli�rement � moi qui �tais en bonnes relations lorsque je drivais l��quipe. Racontez-nous ce qui s�est pass� ? Des supporters locaux ont envahi le terrain � la fin du match avant que les joueurs, le trio d�arbitres et le d�l�gu� ne rejoignent les vestiaires. Mes joueurs ont regagn� difficilement les vestiaires � l�exception de Bey qui �tait d�j� sorti suite � une blessure aux adducteurs. Ce dernier allait �tre agress� et j��tais � ses c�t�s pour m�interposer. Il m�a aussit�t suivi. C�est aussi gr�ce � l�aide de quelques policiers qui se dirigeaient vers les vestiaires, � partir du tunnel, que nous avons �chapp� au premier groupe d�agresseurs. D�autres personnes, qui se sont fait passer pour des stadiers, munies d�armes blanches, tentaient � leur tour de l�agresser. C�est � ce moment que les choses ont d�g�n�r� puisque j�ai re�u un coup � la t�te � l�aide d�un objet contondant. Celui qui m�a agress� m�a d�j� menac� de mort avant le d�but du match. Je n�avais pas cru que cela allait arriver. Je ne sais comment je m�en suis sorti de ce traquenard. J�avais surtout peur pour mes joueurs et nos supporters qui �taient au stade. Je m�en sors avec une dizaine de points de suture. C�est, je pense, un moindre mal tant les personnes qui se sont attaqu�es � nous voulaient nous lyncher.