Abdelmadjid Tebboune ordonne le lancement d'un appel d'offres international    Les tensions géostratégiques au Moyen-Orient et leurs impacts sur une croissance de l'économie mondiale fragile via le cours des hydrocarbures    Escalade sioniste : La Palestine demande la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de la Ligue arabe    Les dernières décisions de la CJUE doivent être respectées    Un haut gradé de l'armée d'occupation israélienne abattu dans la ville assiégée de Jabalia    Annaba : les pouvoirs publics renoncent face au marché noir L'incursion étonnante du marché informel s'installe en ville    Sept personnes blessées dans une collision de voitures à Hmadna    Le Président de la République préside une séance de travail avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Montrer la richesse et l'authenticité de la culture sahraouie    Pour la mise en place de nouveaux mécanismes pour le financement des productions cinématographiques en Afrique    Un temps de réflexion : Le devenir de l'être humain    Appel aux professionnels du 7e art à participer aux débats de l'espace "Cinéma Market"    Médicaments: mise en garde contre toutes pratiques susceptibles d'entrainer des tensions    FMI/BM : le gouverneur de la Banque d'Algérie prend part aux assemblées annuelles à Washington    Exposition de produits algériens à Doha: une opportunité pour un véritable partenariat entre les deux pays    Tizi-Ouzou: le film "Fouroulou" au festival national du film Amazigh samedi prochain    Conférence-débat à Sétif sur le rôle de la presse dans la renaissance du sport en Algérie    Accidents de la circulation: 46 morts et 1608 blessés en une semaine    Ligue 1 Mobilis (5e j): le CRB, le MCO et l'USB sanctionnés d'un match à huis clos    Clôture de la semaine culturelle sud-coréenne: remise des prix aux lauréats    Un BMS annonce des pluies orageuses et des tempêtes de sable    Journée de la presse: nouveaux rôles pour les médias nationaux dans un arsenal juridique solide    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Guatemala    Le ministère de l'Habitat dépose plainte contre les responsables    Ghaza: l'OMS préoccupée par la difficulté d'atteindre les civils dans le nord    Conseil de sécurité: la clé de la réforme est d'avoir deux pays africains comme membres permanents    L'armée sahraouie cible des bases de l'occupation marocaine dans les régions de Chedimia et Ross Sebti    3 médailles d'argent et 1 en bronze pour l'Algérie    Handball-Division Excellence : Coup d'envoi de la nouvelle saison    Les attaquants restent encore fébrile, l'arbitrage en conflit avec la VAR    Cancer du sein: programme de sensibilisation au CHU de Beni-Messous    Boughali tient une réunion de coordination avec les présidents des groupes parlementaires    Boxe: Imane Khelif dévoile son parcours sportif et se projette sur l'avenir    Une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    Signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    UIP : Des pays arabes boycottent l'allocution du représentant de l'entité sioniste en réponse à l'appel de l'Algérie    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



ENTRETIEN AVEC AHMET NECATI BIGALI, AMBASSADEUR DE TURQUIE � ALGER
�Nous d�sirons depuis longtemps un accord de libre-�change�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 10 - 2011


Entretien r�alis� par Brahim Taouchichet
Frustr�e de son adh�sion � l�Union europ�enne, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan entend jouer les premiers r�les dans la r�gion proche-orientale, notamment sur la question palestinienne, d�o� une confrontation in�vitable avec l�Etat d�Isra�l. L�attaque de la �Flottille de paix� marquera le point de rupture dans des relations entre les deux pays pourtant de haut niveau, surtout dans le domaine de la d�fense. Le �printemps arabe� l�a amen� � r�viser ses positions traditionnelles de soutien pour une d�marche pragmatique, mondialisation oblige.
Le probl�me de Chypre vient de refaire brusquement surface avec le lancement des forages offshore dans la zone chypriote grecque. Les gisements de gaz offshore sont estim�s � 700 milliards de m�tres cubes. Si avec l�Alg�rie l�excellence des relations est mise en exergue, l�ambassadeur turc � Alger exprime l�impatience d�Ankara d�aller plus vite dans la coop�ration bilat�rale, surtout depuis la signature du trait� d�amiti� en mai 2006. La suppression du visa d�entr�e en Turquie n�est pas � l�ordre du jour, par contre le nombre des visas devrait �tre port� � 70 000 cette ann�e. Halwate loukoum, caf� turc de rigueur chez l�ambassadeur qui, � l�issue de l�entretien, avoue sur un ton confidentiel : �Les Alg�riens sont difficiles.� Voire.Le Soir d�Alg�rie : Excellence, le fait du jour c�est la demande de l�admission de la Palestine en tant qu�Etat de plein droit � l�ONU. Votre commentaire ?
Ahmet Necati Bigali : C�est tout � fait l�gitime. Cela fait plus d�un demi-si�cle que dure la trag�die palestinienne. En 1947, le Conseil de s�curit� de l�ONU a pris la fameuse d�cision 181 qui pr�voyait l��tablissement de deux Etats en Palestine. L�Etat d�Isra�l a �t� cr�� en 1948. Malheureusement, depuis cette date, la Palestine n�a pas eu son ind�pendance. Isra�l est la source de l�instabilit� dans la r�gion du Proche-Orient. C�est un Etat qui ne respecte pas le droit international. Il y a des centaines de r�solutions du Conseil de s�curit� et de l�Assembl�e g�n�rale de l�ONU qui demandent le retrait des forces d�occupation isra�liennes des territoires occup�s apr�s la guerre de 1967, le retour des r�fugi�s palestiniens et l��tablissement de l�Etat de Palestine. C�est en vain. Le blocus de Ghaza est contraire au droit international. Nous soutenons la cause palestinienne qui est tr�s ressentie chez nous. Les 23 et 24 ao�t dernier, nous avons organis� une conf�rence des ambassadeurs palestiniens � Istanbul et nous travaillons pour faire aboutir cette qu�te d�ind�pendance de l�Etat de Palestine. Depuis une trentaine d�ann�es, les pourparlers directs ou indirects entre Palestiniens et Isra�liens continuent, les efforts du quartet aussi mais sans r�sultat. Sans le r�glement de la question palestinienne, il n�y aura pas de paix dans cette r�gion.
Votre commentaire ?
Elle est tout � fait l�gitime, je le r�it�re. Le refus du Conseil de s�curit� ne signifie pas l�arr�t des pourparlers. Tous les pays membres du Conseil de s�curit� doivent accepter cette demande.
En cas de refus ?
Vous savez, les Etats-Unis ont mis leur veto. C�est dommage ! Il faut 9 pays du Conseil de s�curit� pour que la demande aille � l�Assembl�e g�n�rale o� un vote favorable ne pose pas probl�me : la Palestine aura un statut d�Etat observateur, on ne parlera plus d�entit�. L�Etat de Palestine participera dans toutes les instances internationales de l�ONU et c�est d�j� quelque chose.
La Turquie d�ploie une grande activit� diplomatique dans le soutien de la cause palestinienne. Les observateurs politiques sp�culent beaucoup quant � ses r�elles motivations ?
Les fondements de la politique ext�rieure de la Turquie c�est la paix et la coop�ration, le principe de z�ro probl�me avec les voisins et le r�glement de tous les probl�mes dans la r�gion du Moyen-Orient. Toutes les initiatives que nous prenons sont bas�es sur ce principe. C�est pourquoi nous voulons la paix arabo-isra�lienne mais qui passe par le r�glement de la question palestinienne. La solution c�est deux Etats vivant en paix.
Des observateurs pr�tent � la Turquie une volont� de puissance. Elle entend, selon eux, de plus en plus s�affirmer au double plan r�gional et international, notamment � travers sa position sur la Palestine � en ayant en m�moire la sortie avec fracas de M. Erdogan du forum �conomique de Davos en 2009, c�est-�-dire au moment fort du bombardement de Ghaza...
Nous ne sommes pas � la recherche d�un r�le sp�cifique dans la r�gion, par contre, nous voulons que pr�vale la stabilit�. Plut�t que l�ambition d�une h�g�monie dans la r�gion, nous voulons la paix et la coop�ration, moyen pour que la r�gion se d�veloppe. Concernant Davos, notre Premier ministre Erdodan n�a pas b�n�fici� du temps n�cessaire pour s�expliquer. Fin 2008, d�but 2009, l�attaque de Ghaza �tait un massacre, un crime contre l�humanit�, de crime de guerre. L�arm�e isra�lienne a bombard� les �coles, les h�pitaux, les ambulances. Le 31 mai 2010, l�arm�e isra�lienne a attaqu� le navire Mavi Marmanaqui faisait partie de la �flottille de la paix� qui allait � Ghaza. Dans ce navire qui transportait une aide humanitaire dont des jouets pour enfants, il y avait des gens de 32 nationalit�s, parmi eux des d�put�s alg�riens. Ce n��tait donc pas une initiative purement turque mais de la communaut� internationale. Depuis la cr�ation de la r�publique turque en 1923, c�est la premi�re fois qu�une arm�e �trang�re tue des civils turcs. Nous avons pos� trois conditions pour la normalisation de nos relations avec Isra�l : des excuses officielles, l�indemnisation des familles des victimes et la lev�e du blocus contre Ghaza. Nous rejetons le rapport Palmer qui stipule que l�attaque n�est pas contraire au droit international. Isra�l doit r�pondre positivement � ces trois demandes sinon il n�y aura pas de normalisation de nos rapports. De plus, il ne s�agit pas d�une question entre la Turquie et Isra�l mais avec la communaut� internationale. Notre repr�sentation diplomatique est ramen�e au rang de deuxi�me secr�taire, les relations militaires sont suspendues, donc aussi en mati�re de d�fense. Je voudrais dire que nous n�avons pas de probl�me avec le peuple isra�lien dirig� par un gouvernement fanatique.
L�entr�e de la Turquie dans l�Union europ�enne tarde � se concr�tiser quand bien m�me la Turquie a r�pondu � un certain nombre de crit�res d�adh�sion. Comment expliquez-vous la farouche opposition de certains pays comme la France du pr�sident Sarkozy ?
Depuis des ann�es, monsieur Sarkozy s�oppose, il dit que la Turquie ne fait pas partie de l�Europe, de la culture europ�enne. La chanceli�re allemande aussi, ainsi que l�Autriche et l�administration de Chypre du Sud que nous appelons d�ailleurs l�administration grecque du Sud. L�Union europ�enne a exig� de nous des r�formes politiques et �conomiques que nous avons r�alis�es. Certes, il reste encore du travail � faire � ce niveau. Il faut savoir que ces r�formes nous les avons faites d�abord pour nous-m�mes : d�mocratie, droits de l�homme sont des valeurs universelles. Le peuple turc d�sire fortement entrer dans l�Union europ�enne. Dans quelques ann�es, il n�en voudra peut-�tre plus. L�enthousiasme dans l'opinion publique turque s��mousse. Je peux vous dire que l�Union europ�enne n�a pas �t� honn�te et correcte avec nous dans ses engagements.
Les relations alg�ro-turques sont depuis longtemps inscrites sous le sceau de la qualit�. Qu�est-ce qu�il serait opportun d�entreprendre aujourd�hui pour les hisser � un niveau d�excellence ?
Nous avons d�excellentes relations politiques et �conomiques avec l�Alg�rie. Mais vu l�immense potentiel de nos deux pays, ces relations restent en de�� des attentes. Nous sommes pr�ts � travailler dans le transfert technologique, partager notre savoir, notre exp�rience mais aussi profiter de votre exp�rience. L�Alg�rie a beaucoup d�exp�rience dans plusieurs secteurs. Nous travaillons beaucoup ensemble dans les institutions internationales, par exemple dans le forum mondial contre le terrorisme copr�sid� par les Etats-Unis et la Turquie.
Dans quels domaines pr�cis ?
Nous d�sirons depuis longtemps un accord de libre-�change, mais nos amis alg�riens ont leurs r�serves suite aux ennuis avec l�Union europ�enne. Nous voulons accro�tre les vols quotidiens de Turkish Airline. Nous attendons le feu vert de nos amis alg�riens depuis des ann�es. Actuellement, il y a 1 vol par jour et nous voulons le porter � 3 et ajouter de nouvelles dessertes Istanbul-Oran et Istanbul- Constantine. Cela accro�tra les contacts de nos deux peuples. Je dois rappeler qu�en mai 2006, lors de la visite de notre Premier ministre Erdogan, nous avons sign� le trait� d�amiti� et de coop�ration avec l�Alg�rie. Ce trait� est d�importance en ce qu�il fait des deux pays des partenaires strat�giques, l�Alg�rie ayant ce type de trait� avec seulement 4 pays dans le monde : l�Italie, l�Espagne, le Portugal et la Turquie. Nous souhaitons relancer ce trait� par la tenue de r�unions de haut niveau. Nous attendons l�accord des autorit�s alg�riennes pour ouvrir un centre culturel turc � Alger. Je suis d��u, la demande a �t� introduite cela fait 8 mois. Nous esp�rons une r�ponse favorable.
La Turquie est devenue une destination privil�gi�e pour les touristes alg�riens et cette ann�e encore plus avec les �v�nements de Tunisie. Quelle appr�ciation faites-vous de cet afflux et va-t-il pousser � la prise de mesures nouvelles telle que la suppression du visa ?
Les peuples alg�rien et turc sont tr�s proches parce que dans le pass� lointain nous avons partag� le m�me destin. Aujourd�hui, ils partagent les m�mes valeurs culturelles, spirituelles, culinaires, etc. Lorsque le touriste alg�rien est en Turquie, il n�est pas d�pays�. Les mosqu�es et leurs minarets, la modernit� constituent les deux faces de la Turquie d�aujourd�hui, c�est pourquoi les Alg�riens se sentent chez eux comme nous nous nous sentons ici chez nous. L�h�tellerie est dans les standards internationaux, tr�s d�velopp�e et pas tr�s ch�re. En 2010, nous avons d�livr� 57 000 visas pour les touristes alg�riens. Nous allons porter ce chiffre � 70 000 visas. Nous sommes tr�s contents des touristes alg�riens en Turquie.
Historiquement, et parce que partageant la m�me religion avec les pays arabes, la Turquie leur est tr�s li�e, voire impliqu�e dans tout ce qui les touche. Quelle est aujourd'hui la vision de la Turquie sur les �v�nements qui se d�roulent dans le monde arabe ?
La position du gouvernement turc est que les r�gimes des pays comme l�Egypte, la Tunisie, le Y�men, la Libye, la Syrie doivent r�pondre aux aspirations de leurs peuples et ne pas utiliser la force contre les manifestants pacifiques. Nous croyons au changement d�mocratique dans ces pays par la tenue d��lections libres et justes au suffrage universel, le respect des droits de l�homme, la supr�matie du droit. Ce sont des valeurs universelles. Nous souhaitons que ces pays y parviennent par des r�formes pacifiques. Les r�gimes autoritaires oppresseurs ne peuvent pas exister dans le monde d�mocratique d�aujourd�hui. Sans le soutien du peuple, aucun r�gime ne peut survivre.
M. Erdogan est le premier chef de gouvernement � visiter officiellement la Libye du CNT, il se d�solidarise du pr�sident Bachar El-Assad apr�s l�avoir soutenu. Ces prises de position d�tonnent aux yeux des observateurs politiques. Qu�en dites-vous ?
Notre Premier ministre s�est d�abord rendu en Egypte puis en Tunisie et enfin en Libye, les trois pays du printemps arabe, pour soutenir les nouveaux r�gimes. Nous sommes pr�ts � coop�rer dans tous les domaines.
La prospection du gaz offshore � Chypre projette �galement la Turquie sous les feux de l�actualit�. La tension monte. Qu�en est-il au juste pour le gouvernement turc ?
C�est une histoire longue et complexe qui dure depuis 50 ans. Dans l��le de Chypre, il y a deux autorit�s, deux Etats distincts. La partie grecque pr�tend qu�elle est l�unique repr�sentant de l��le. Dans les faits la partie sud n�a pas d�autorit� sur le nord. Il y a un Etat qui dispose d�un Parlement �lu, malheureusement reconnu seulement pas la Turquie : c�est la r�publique turque de Chypre du Nord depuis 1983. Avec l�Angleterre et la Gr�ce nous sommes garants de l�ind�pendance de l��le. Mais la Gr�ce a voulu l�annexer. En 1974, il y a eu le coup d�Etat militaire en Gr�ce, ce qui nous a pouss�s � intervenir pour sauver de l�extermination le peuple turc de Chypre.
La question du gaz va-t-elle rendre encore plus difficile la solution au probl�me de Chypre ?
La question chypriote est entre les mains des Nations unies. Le secr�taire g�n�ral a fix� une date butoir jusqu�� la fin de cette ann�e pour trouver un terrain d�entente. C�est donc pour faire diversion que la partie grecque a cr�� ce probl�me. Les prospections de gaz ont lieu dans une zone qui rel�ve des droits de la r�publique de Chypre du Nord. Nous avons d�p�ch� des navires sur place. Nous avons fait savoir que nous nous retirons si les recherches s�arr�tent.
Une derni�re question, Excellence, il est beaucoup question de mod�le turc avec l�arriv�e au pouvoir de l��quipe Erdogan et de l��ventualit� pour les pays musulmans de l�appliquer chez eux. Peut-on savoir ce qu�une telle hypoth�se vous inspire comme commentaire ?
Dire que le r�gime turc peut �tre pris comme mod�le c�est de l�exag�ration et l�ignorance des sp�cificit�s de chaque pays qui a sa propre histoire. En 1946, nous sommes pass�s au multipartisme. N�anmoins, il pourrait �tre une source d�inspiration pour le monde arabe. La Turquie a rendu possible la compatibilit� islam et d�mocratie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.