Apr�s la s�rie de contestations men�es depuis le premier octobre par des habitants du quartier d�Ed Derb, qui ont, semble-t-il, obtenu des promesses d�un relogement en priorit� d�s que les premi�res unit�s de logements seront livr�es dans la premi�re tranche des 15 000 pr�vues, ce mercredi, les contestataires �taient absents de la Place du 1er-Novembre (ex-Place d�armes d�Oran) qu�ils comptaient occuper tous les jours tant qu�ils n�obtiendront pas de garanties de relogement. Seulement, la contestation a �chang� de quartier� pour passer � celui d�El Hamri. Une centaine d�habitants de ce quartier populaire, qui attendent eux aussi leur relogement, sont sortis protester dans la rue en bloquant le boulevard qui longe le jardin municipal. Tout d�abord, ils ont manifest� contre les lenteurs dans leur relogement mais aussi en r�action � certaines infos qui avancent que les autorit�s locales auraient promis aux habitants d�Ed Derb, qui ont men� la contestation il y a quelques jours, qu�ils seront relog�s en priorit�. �Nous n�admettrons jamais que cela se produise, nous sommes tout autant prioritaires ! Les autorit�s locales doivent �tre �quitables ! Nous souffrons depuis bien plus longtemps de la v�tust� de nos habitations, et c�est notre quartier qui a d� malheureusement enregistr� les premi�res pertes humaines � la suite des effondrements. Nous ne resterons s�rement pas les bras crois�s, si on nous prive de cette priorit� de relogement.�Face � cette tension, un important dispositif s�curitaire a �t� mis en place pour emp�cher tout d�bordement. Le vieux b�ti est un dossier br�lant, car il concerne plusieurs quartiers dans la wilaya d�Oran et donc des centaines de familles, qui toutes esp�rent b�n�ficier de cette priorit�. D�s lors, il est in�vitable qu�il y ait des m�contents et donc des contestataires. Les habitants d�Ed Derb, comme ceux d�El Hamri promettent de revenir � la charge tous les jours en protestant pacifiquement jusqu�� obtention des garanties d�un relogement en priorit�.