Le projet de r�habilitation du foyer pour personnes �g�es et handicap�es (FPAH) a �t� lanc� en juin dernier. L�enveloppe financi�re allou�e, estim�e � 30 millions de dinars, demeure insuffisante. L�attente de r��valuation dure toujours, car, initialement, l�estimation globale avoisinait les 80 millions de dinars. Selon le directeur de wilaya de l�action sociale et de la solidarit�, l�ex-DAS, citant la direction de la programmation et du suivi des budgets, l�ex-DPAT, ce genre d�op�ration ne peut n�cessiter une r��valuation, car le montant d�gag� l�a �t� sur la base d�une fiche technique d�ment �tablie. Donc, selon une source de la DPSB, l�imminence est de reformuler une autre demande de financement dans le cadre d�une deuxi�me tranche. Le malheur c�est que plus tardent ces proc�dures, plus cette b�tisse, construite en 1891 en tant qu�h�pital, risque de s�effondrer. Et quand on sait que sa capacit� th�orique de 100 personnes n�est pas encore atteinte, on s�estime heureux que mort d�hommes ne soit pas encore � l�ordre du jour. En effet, seulement 55 pensionnaires, 30 hommes et 25 femmes, y sont h�berg�s. Souvent � 10 par salle, selon un rapport de l�APW, pr�sent� lors de la 3e session ordinaire qui s�est tenue les 5 et 6 octobre, et consacr�e � la s�curit� sociale et � l�industrie, la promiscuit� serait le lot quotidien de cette b�tisse, ce qui pourrait � court terme pr�cipiter l�affaissement non voulu. Parmi les autres lacunes, on peut citer l�absence d�ambulance devant servir � l��vacuation des malades vers les �tablissements hospitaliers ; des repas � 40 DA ; l�installation au sein de la m�me salle de vieux et de handicap�s mentaux, ce qui g�n�re souvent des altercations entre ces deux cat�gories. Gageons que ce patrimoine historique soit r�habilit� dans les plus brefs d�lais, car il y va de la vie d�hommes. D�autant plus qu�il surplombe une ruelle connaissant une fr�quentation d�automobilistes et un passage pour des �coliers et des lyc�ens du lyc�e Hocine-Boubkir.