Tr�s attendue pour la journ�e d�hier, le proc�s de l�affaire opposant la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN) � la soci�t� priv�e sp�cialis�e dans la vente des produits informatiques, ABM, a �t� report� sous huitaine. La d�cision a �t� prise par la pr�sidente de la quatri�me chambre pr�s le tribunal de Sidi M�hamed, apr�s que le collectif de la d�fense eut d�cid� de se retirer. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Un retrait que la d�fense explique par �le refus du tribunal correctionnel de donner suite � leur requ�te�. En effet, celle-ci a demand� � la pr�sidente du tribunal de �mettre � sa disposition un rapport sign� par le d�funt Ali Tounsi relatif � cette affaire�. Il s�agit, dit-on, d�un rapport r�dig� par la commission d�sign�e par l�ex-directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, Ali Tounsi, pour enqu�ter sur cette �malversation�. �C�est une question de principe conforme � la proc�dure judiciaire. Tout document cit� dans l�affaire doit �tre vers� dans le dossier�, ont plaid� les avocats. Cependant, la juge a poursuivi l�audience, mais face aux refus des pr�venus d��tre jug�s sans la pr�sence de leurs avocats, la d�cision du report du proc�s a �t� prise. A ce propos, il est � signaler que la pr�sidente d�audience a d�clar� aux parties concern�es que le proc�s �se tiendra la semaine prochaine, et ce, quelles que soient les circonstances�. Pour rappel, dans cette affaire, vingt-cinq personnes, dont dix-neuf fonctionnaires de police, vont devoir r�pondre des chefs d�inculpation de passation de march�s publics en violation de la l�gislation, dilapidation de deniers publics et trafic d�influence. Selon l�ordonnance de renvoi, les faits portent sur la passation de march�s �douteux� d�achats d��quipements informatiques par la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale aupr�s de la soci�t� ABM. Selon l�accusation, �Oultache Choua�b a us� de son influence sur la commission d'�valuation technique des offres, o� il si�geait, pour qu'elle choisisse la soci�t� ABM dans laquelle son gendre est actionnaire et �galement directeur g�n�ral adjoint�. Des accusations que r�cusent les avocats de la d�fense. En effet, pour cette derni�re, �il n'y a pas eu de violation de la r�glementation des march�s ni collusion d'int�r�ts puisque le gendre d'Oultache ne d�tenait que 1,2% des actions d'ABM�. Quant aux trois autres pr�venus, qui sont les premiers responsables d'ABM, ils sont accus�s de complicit� dans la dilapidation de deniers publics. L'affaire porte sur des march�s de fourniture de mat�riel informatique attribu�s de gr� � gr� � la soci�t� ABM apr�s un appel d'offres infructueux.