Le juge de la troisi�me chambre criminelle du tribunal correctionnel de Sidi M�hamed a ajourn� au 28 septembre prochain le proc�s de l�affaire de �passation douteuse� de march�s d��quipements informatiques entre la DGSN et la soci�t� priv�e Algeria Business Multimedia (ABM). Une d�cision justifi�e par l�absence de certaines parties concern�es par le proc�s. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Ambiance particuli�re hier au tribunal correctionnel de Sidi M�hamed o� devait se tenir le proc�s dans lequel sont poursuivis seize fonctionnaires de la S�ret� nationale, dont Choua�b Oultache, l�assassin pr�sum� de feu Ali Tounsi, et trois responsables de la soci�t� ABM. L�audience, ouverte � 9h 15 du matin, a �t� exp�di�e par le juge, arguant que le renvoi est justifi� par l�absence de certaines personnes concern�es par le proc�s. L�audience, qui a dur� � peine une quinzaine de minutes, a suffi au pr�sident d�audience d�arr�ter sa d�cision et de renvoyer le proc�s avec l�accord de la d�fense. Cette derni�re est compos�e d�une quinzaine d�avocats. Pour rappel, dans cette affaire, seize cadres de la S�ret� nationale sont poursuivis par la justice �pour violation du code des march�s publics, dilapidation des deniers publics et trafic d�influence�. Quant aux trois autres pr�venus, qui sont les premiers responsables d�ABM, ils sont accus�s de complicit� de dilapidation de deniers publics. L�affaire concerne des march�s de fourniture de mat�riels informatiques c�d�s de gr� � gr� � la soci�t� ABM, apr�s un avis d�appel d�offres d�clar� infructueux. Parmi les accus�s, l�ancien colonel Chouaib Oultache, principal mis en cause dans l�assassinat le 25 f�vrier 2010 du directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, Ali Tounsi. Oultache aurait, selon le dossier judiciaire, exerc� son influence sur la commission d��valuation technique des offres o� il si�geait pour choisir la soci�t� ABM dans laquelle son gendre est actionnaire et �galement directeur g�n�ral adjoint. L�ex-directeur central de l�administration g�n�rale et ex-commissaire divisionnaire Dhimi est �galement poursuivi dans la m�me affaire. Pour les avocats de la d�fense, il n�y a pas eu �violation de la r�glementation des march�s � ni �collusion d�int�r�ts� puisque le gendre d�Oultache ne d�tenait que 1,2 % des actions dans ABM.