Le projet de loi organique fixant les modalit�s d��largissement de la repr�sentation des femmes dans les assembl�es �lues a �t� d�battu, jeudi, � l�APN. Le texte �labor� par le pouvoir ex�cutif a �t� revu par la commission juridique de l�Assembl�e. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -L�Assembl�e populaire nationale est sur le point de d�naturer le projet de loi organique fixant les modalit�s d��largissement de la repr�sentation des femmes dans les assembl�es �lues. Le texte, �labor� par le pouvoir ex�cutif, est issu de l�article 31 bis de la Constitution de 2008. Il stipule que chaque liste de candidats doit comporter une proportion de femmes qui ne peut �tre inf�rieure au tiers (1/3) du nombre total des candidats de la liste, qu'elle soit ind�pendante ou sous l'�tiquette d'un parti politique, pr�sent�e aux �lections de l'APN, APW et APC des communes. Mais les membres de la Commission des affaires juridiques ont finalement d�cid� de revoir � la baisse le taux de repr�sentativit� dans les listes en introduisant un amendement au projet de loi. L�objectif �tant de le faire passer de 30 � 20%. Une situation qui a provoqu� une vive pol�mique lors des d�bats. Pour nombre de d�put�s, l�amendement de cette disposition est � mettre sur le compte d��lus du Front de lib�ration nationale, tendance Belkhadem. Et c�est en termes � peine voil�s que Boutouiga Benhlima, �lu RND de Tiaret, s�est attaqu� � ses �alli�s� du FLN. �En 2008, nous avons adopt� l�ensemble des dispositions introduites par le pr�sident de la R�publique dans la Constitution. La question de l��largissement de la repr�sentativit� des femmes en politique �tait clairement inscrite dans l�article 31 bis. Nous l�avons tous accept�. Alors pourquoi certains parmi cette Assembl�e tournent-ils autour du pot ?�, s�est-il interrog�. Mais au-del� de cette question de repr�sentativit� au sein de l�Assembl�e, c�est le principe m�me du quota qui a �t� critiqu� par les partis politiques. C�est notamment le cas du Parti des travailleurs (PT) et du Front national alg�rien (FNA) qui s�opposent totalement � ce concept. Selon Ramdane Ta�zibt, �lu du PT et vice-pr�sident de l�Assembl�e, la participation de la femme en politique doit, avant tout, �tre une question d�engagement personnel. Lors de leur intervention, des d�put�es ont relev� que cette loi est une �bonne avanc�e� mais qu�elle s�av�re insuffisante. Pour elles, le gouvernement doit donner l�exemple en nommant plus de femmes � des postes-cl�s dans les structures de l�Etat. Notons que les d�bats reprendront demain, dimanche, et seront suivis de la r�ponse du ministre de la Justice, garde des Sceaux.