�Les pirates ont chang� de n�gociateur�, la nouvelle s�est r�pandue ce jeudi comme une tra�n�e de poudre. L�information n�a pas rassur� pour autant les familles des 17 marins retenus en otages en Somalie, convaincues que cette nouvelle donne allait encore ralentir le rythme des n�gociations. R�unis ce jeudi avec le directeur d�IBC, armateur du navire, les proches des marins voulaient avoir un maximum d�informations suite � la lib�ration des deux otages. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Une effervescence sans pr�c�dent a gagn� les proches des 17 marins du Blida depuis la lib�ration de Toudji Noureddine qui a souffert d�un malaise cardiaque � bord du vraquier. Depuis ce mercredi, les familles n�ont cess� les contacts entre eux pour avoir un maximum d�informations sur les circonstances de la lib�ration du marin et sur le sort des autres otages. M. Nacereddine Mansouri, directeur g�n�ral de l�entreprise internationale Built Carriers, a d� r�pondre aux questions des membres des familles et avec qui il s�est d�ailleurs longuement r�uni tout au long de la journ�e du jeudi. L�information du changement de n�gociateur par les pirates a, cependant, d�stabilis� les pr�sents, convaincus que les n�gociations allaient encore prendre beaucoup de temps. L�information leur est parvenue par le biais du site internet Somalian Report, qui avait donn� l�information selon laquelle les pirates avaient revu � la hausse le montant de la ran�on et avait mis fin � la mission d�un certain �Ali� qui avait �t� tout au long des derni�res semaines derri�re le contact permanent entre l�affr�teur jordanien Leadarrow et les pirates somaliens. �Nous avons �t� inform�s que les n�gociations allaient aboutir quand les pirates ont chang� d�avis concernant la ran�on. Cela nous a inqui�t�s et nous redoutons cette remise du compteur � z�ro. Combien de temps allons-nous encore attendre avant de voir ces fameuses n�gociations aboutir ? Cela fait dix mois que nos proches sont aux mains des pirates et vivent un calvaire quotidien. Ce sont nos autorit�s qui doivent intervenir en urgence�, s�indigne Faouzi A�t Ramdane, fils d�un des marins. Ce dernier dira, par ailleurs, que les autres familles quoique satisfaites du fait que le marin ait �t� lib�r�, n�en sont pas moins inqui�tes quant au sort des autres otages. �La plupart des marins ont embarqu� en souffrant de maladies chroniques. Et si l�un d�eux souffrait aussi d�un probl�me de sant� et qu�il ne puisse pas �tre �vacu� � temps ? Nous sommes de plus en plus inquiets pour eux�, confie Faouzi A�t Ramdane. Du c�t� d�IBC, point de nouvelles informations sur le sort des marins et l��tat des n�gociations entre les deux parties, pirates-affr�teur sauf que les n�gociations se poursuivent toujours. Ce mercredi, M. Mansouri nous avait d�clar� que toutes les dispositions allaient �tre prises pour un rapatriement dans les meilleures conditions du marin lib�r�, ce dernier ayant �t� admis dans un h�pital de Djibouti. Les familles des marins disent pour leur part rester mobilis�es plus que jamais dans les prochains jours. Au cours des dix derniers mois, les familles des marins otages n�ont cess� de se mobiliser pour exiger que l�Etat alg�rien p�se de tout son poids pour permettre la lib�ration des 17 marins. Ces derniers sont retenus depuis le 1er janvier dernier par des pirates somaliens au large du port de Salaleh, dans le sultanat d�Oman.