Les familles des 17 marins alg�riens, retenus en otage sur le navire Blida par des pirates somaliens, restent mobilis�es et ont �t� re�ues hier � l�ambassade de Jordanie o� elles ont tenu un sit-in. Elles voulaient attirer l�attention des diplomates jordaniens sur la situation des marins et sur �la lenteur des n�gociations entam�es entre l�affr�teur, jordanien de nationalit�, et les pirates somaliens en vue de la lib�ration des otages�. F.-Zohra B. -Alger (Le Soir) - Ils �taient hier, d�s le d�but de matin�e devant l�ambassade de Jordanie. Les familles des 17 marins du Blida rassembl�es devant l�ambassade de Jordanie ont tenu, encore une fois, � crier leur d�tresse et attirer l�attention sur la situation des marins retenus par les pirates somaliens depuis pr�s de cinq mois. Somm�es de s��loigner de la porte principale de l�ambassade par les policiers en faction, les familles ont tenu bon et sont rest�es sur place insistant pour �tre re�ues au sein de la repr�sentation diplomatique. Elles seront, toutefois, emp�ch�es de brandir leurs banderoles. �J�ai confectionn� cette banderole moi-m�me, pour mon p�re, pour qu�il revienne, c�est tout ce que nous pouvons faire pour eux pour l�instant, du moment que nos appels � nos autorit�s sans rest�s sans �cho� s��crie la fille du marin Kehil ou �l�hadj� comme elle aime bien l�appeler. �Pour mon papa, que Dieu le fasse revenir, nous sommes aux portes du mois de Ramadhan et nous souhaitons qu�il soit avec nous�, confie la jeune fille. Les repr�sentants des familles ont finalement �t� re�us par un diplomate jordanien qui leur a assur� qu�ils allaient s�enqu�rir de l�affaire du Blida. Quelques-unes des familles pr�sentes ont assur� qu�elles passeront la nuit sur place, d�cid�es � obtenir gain de cause. Ceci d�autant plus que les contacts avec les marins retenus dans les eaux somaliennes sont rares. Selon M. Achour, porte-parole des familles, le dernier contact remonte � plus d�une semaine quand un des marins a �t� autoris� � appeler sa famille et leur donner de ses nouvelles. �Les pirates conc�dent de temps en temps de laisser un des otages t�l�phoner � ses proches. C�est une fa�on d�accentuer notre stress certainement et de tenter de mettre toutes les chances de leur c�t� pour r�ussir leurs n�gociations avec l�affr�teur�, explique notre interlocuteur. Les familles affirment qu�elles n�ont pas re�u d�informations suppl�mentaires de la part de la direction d�IBC, filiale de la CNAN. Le sit-in organis�, hier, fait suite � une s�rie de manifestations du genre pour lesquelles se sont mobilis�es les familles des marins otages, notamment devant le si�ge d�IBC et de la direction de la CNAN. Ne perdant pas espoir, elles assurent qu�elles restent mobilis�es jusqu�� la lib�ration des leurs. Le vraquier Blidaa �t� intercept� au large du sultanat d�Oman le 1er janvier dernier par des pirates somaliens. Depuis, le bateau est retenu dans les eaux somaliennes.