Le pr�sident de la Soci�t� alg�rienne de n�phrologie, dialyse et transplantation (SANDT) plaide pour le r�tablissement du dispositif de prise en charge et des transferts des malades pour des soins � l��tranger. Rym Nasri � Alger (Le Soir) � �Des enfants passent de longues ann�es en dialyse sans b�n�ficier d�une greffe de rein et sans pouvoir acc�der � des soins � l��tranger. Nous exigeons la r�vision du dossier de la prise en charge et des transferts des malades pour des soins � l��tranger�, a revendiqu� le Pr Rayane, pr�sident de la SANDT, hier, au forum d� El Moudjahid. Intervenant � l�occasion de la Journ�e mondiale du don d�organes, il dira que la Cnas �ne joue plus son r�le�. Et de poursuivre : �Nous demandons des comptes au minist�re du Travail, de l'Emploi et de la S�curit� sociale au sujet des personnes ayant b�n�fici� de prises en charge pour des soins � l��tranger. � Le pr�sident de la SANDT rel�ve, en outre, qu�en Alg�rie, le don d�organes accuse un �norme retard par rapport � d�autres actions m�dicales. �Plus de 7 000 patients sont en attente d�une greffe de rein. Cette liste s�allonge chaque ann�e de 500 nouveaux cas, alors que seulement 100 transplantations sont effectu�es annuellement�, pr�cise- t-il. Toutefois, il fait constater que seuls les n�phrologues se battent pour le don d�organes. L�intervenant a plaid� �galement pour l���largissement� du cercle des donneurs vivants, limit� actuellement aux ascendants, collat�raux et descendants. Pour lui, la loi actuelle est �restrictive�. �Il faut �tendre cette loi aux grands-parents, oncles et tantes, cousins germains ainsi qu�aux conjoints et autres membres de la famille�, explique le Pr Rayane. S�agissant de don d�organes � partir de donneurs cadav�riques, il a assur� que la religion ne fait pas entrave. �C�est une question de culture�, dit-il. Et de s�interroger : �Est-ce que l�Alg�rien est pr�dispos� psychologiquement pour que ses organes soient pr�lev�s apr�s sa mort ?� La culture de don d�organes n�cessite, selon lui, beaucoup de temps pour qu�elle soit inculqu�e. Il rappellera, par ailleurs, que malgr� des dispositions l�gales et religieuses tr�s favorables, �en 26 ans, seulement 8 greffes ont �t� effectu�es � partir de donneurs d�c�d�s�. Pour sa part, le Pr Benabadji pr�cisera que les moyens et les comp�tences existent pour assurer les transplantations r�nales. �C�est l�organisation qui fait d�faut�, dira-t-il.