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Entre 1 500 et 3 000 nouveaux cas par an
Insuffisance rénale et greffes, l'état des lieux en Algérie
Publié dans Liberté le 13 - 03 - 2008

Douze mille Algériens souffrent d'une insuffisance rénale. Entre 50 et 100 nouveaux cas sont détectés annuellement par million d'habitants. Soit 1 500 à 3 000 nouveaux patients par an. Depuis la première transplantation rénale en 1986, 389 greffes ont été réalisées grâce à des donneurs vivants apparentés. Ces chiffres sont révélés par les membres de la société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation lors d'une conférence de presse organisée, hier, au Centre d'El Moudjahid. L'occasion pour cette organisation de faire le bilan de la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique depuis 1980 à 2007, de sensibiliser les gens à faire don de leurs organes et de manifester sa solidarité avec les Palestiniens de Gaza privés de dialyse à cause de l'embargo des Israéliens et des coupures d'électricité.
Dans notre pays, la prise en charge de cette pathologie a débuté dans les années 80, quand les premiers néphrologues algériens formés en Europe sont rentrés au bercail pour soigner des patients qui étaient jusqu'alors pris en charge exclusivement à l'étranger. Actuellement, il existe, selon le professeur Rayane, secrétaire général de la SANDT, 230 centres d'hémodialyse traitant près de 10 000 malades. La prévalence des insuffisances rénales reste en dessous de la réalité, car ne prenant pas en compte le nombre de malades qui n'arrivent pas aux structures sanitaires et qui meurent faute de soins.
Pour ce qui est du nombre des patients dialysés, il serait moins important, affirme le professeur Benamadi, si les médecins traitants orientaient leurs malades vers le service néphrologie dès qu'un dysfonctionnement rénal est détecté et n'attendent pas jusqu'à qu'ils arrivent au stade terminal. En effet, les maladies glomérulaires sont la première cause de l'insuffisance rénale dans le pays (28%), suivie par les néphrologies vasculaires (16%) et le diabète qui a vu, soutient le Pr Rayane, son incidence multipliée par trois ces dernières années. 90% des centres de dialyse sont situés au nord du pays. Beaucoup trop de malades meurent de l'insuffisance rénale faute de place. Le privé se taille la part du lion dans le domaine du fait de la saturation au niveau des établissements publics et le remboursement de cette prestation médicale par la Sécurité sociale. Le prix d'une séance d'hémodialyse oscille entre 7 000 et 12 000 dinars, en fonction de la prise en charge des complications, sachant qu'un malade a besoin d'une séance de dialyse tous les deux jours.
Pour ce qui est de la greffe rénale, 116 transplantations ont été réalisées l'année dernière dans 12 centres greffeurs, dont le CHU de Bab El-Oued, Béni Messous, Hussein Dey, Annaba, et l'EHS Dr Maouche. Le premier obstacle à l'expansion de la greffe de rein est une législation confuse qui fait que jusqu'à présent, seuls les ascendants ont droit de faire don de leur organe de leur vivant. Excluant ainsi, selon le professeur Boukhari, l'époux ou l'épouse qui peuvent aussi être compatibles. S'agissant des possibilités de prélèvements sur un cadavre, en dépit des dispositions législatives favorables, elles restent très limitées. Cette réticence à faire don de ces organes après la mort n'a rien à voir avec les problèmes d'éthique et religieux, explique le professeur Boukhari.
Elle est due, on le constate chaque jour, à une mauvaise prise en charge au niveau des hôpitaux, particulièrement en soins intensifs. Généralement à l'annonce de la mort, les membres de la famille pensent que tout n'a pas été fait pour sauver leur proche et, de ce fait, sont peu réceptifs à une telle doléance qu'ils qualifient souvent d'indécente dans un moment pareil. À cette frilosité vis-à-vis du don d'organe s'ajoute le fait que les services de réanimation, même dans les CHU, ne sont pas tous en mesure de prendre en charge le donneur cadavérique jusqu'au moment du prélèvement.
Nissa Hammadi


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