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�DUCATION � DJELFA
Les vraies raisons d�un �chec qui s��ternise
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 10 - 2011

Durant les dix derni�res ann�es, le secteur de l��ducation a connu une d�gringolade impressionnante dans le classement national pour arriver et stagner dans les derni�res places.
Essayons de citer quelques raisons qui ont amen� � cette situation. Il y a tout d�abord l�instabilit� des directeurs de l��ducation (6 directeurs en 10 ans). Ensuite, il y a l�exode rural qui a engendr� une terrible surcharge dans les classes (entre 50 et 60 �l�ves dans un seul groupe p�dagogique). Pour solutionner ce probl�me, il faut la construction de plus d��tablissements et l�octroi de plus de postes budg�taires. Les �l�ves qui r�ussissent au baccalaur�at sont en g�n�ral ceux qui prennent des cours particuliers. Est-ce que tout le monde peut se les permettre ? La classe unique (2 � 3 niveaux dans une m�me salle, pour un m�me enseignant dans le primaire) est une pratique toujours en vigueur dans la wilaya, alors qu�elle a �t� bannie au niveau national ; la double vacation dans le primaire est l�autre probl�me qui perturbe le bon fonctionnement de l��cole. En outre, de plus en plus de familles ne supportent plus les frais de scolarit� de leurs enfants. La prime de 3 000 DA est d�risoire et elle n�est pas donn�e � tous � la da�ra ne d�livre cette prime que pour 48% des �l�ves n�cessiteux. Comment peut-on demander � un �l�ve qui n�a pas de livres, et m�me des fois des cahiers, et ayant le ventre creux, d��tudier et de fournir des efforts ? Le manque (ou plut�t l�absence) d�int�r�t de la plupart des parents vis-�-vis de la scolarit� de leurs enfants est flagrant dans la wilaya ; il y en a qui ne savent m�me pas dans quel �tablissement sont leurs enfants, ni � quel niveau. La plupart d�entre eux ne visitent l��tablissement que pour encaisser les 3 000 DA ou protester � la fin de l�ann�e quant leur enfant est exclu. C�t� p�dagogique, les enseignants de la wilaya ont un niveau appr�ciable, mais travaillent dans des conditions difficiles (avec surtout la surcharge dans les classes) et parfois enseignent des mati�res qui ne sont pas les leurs. Ce dernier point est l�une des priorit�s, nous dit-on, du nouveau directeur de l��ducation, M. Abbas Sahraoui, qui est en train de cr�er une petite r�volution, en supprimant les d�tachements et les mises � disposition de beaucoup d'enseignants qui ont �t� affect�s dans des postes administratifs. Ces derniers avaient b�n�fici�, auparavant, de la largesse des anciens responsables. Les autorit�s locales n�ont, pourtant, m�nag� aucun effort pour venir en aide � ce secteur que beaucoup qualifient de sinistr�. Un suivi permanent du wali, une subvention sp�ciale de l�APW pour les cours de soutien, des s�minaires p�riodiques pour les enseignants, des visites inopin�es de responsables dans les �tablissements n�ont malheureusement pas donn� les r�sultats escompt�s.

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