Les m�decins r�sidents et les r�sidents en pharmacie organisent, jeudi, � l�h�pital Mustapha-Pacha, � Alger, un sitin de soutien aux malades canc�reux. Les initiateurs du mouvement lancent un appel � l�ensemble du personnel m�dical � rejoindre le sit-in de protestation afin de d�noncer la situation actuelle des patients. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Sous le th�me �Non � la condamnation des canc�reux en Alg�rie�, le Collectif national autonome des m�decins r�sidents alg�riens (CAMRA) explique, dans un communiqu�, que ce rassemblement permettra �d�exprimer la solidarit� et la compassion de la corporation envers les patients�. Le collectif tient �galement par la m�me occasion � d�noncer d��une mani�re symbolique la p�nurie de m�dicaments anticanc�reux et antidouleur, l�insuffisance de prise en charge� et surtout r�clame �des solutions urgentes pour la prise en charge des patients canc�reux qui sont actuellement en suspens�. R�cemment, de passage sur les ondes de la Radio nationale Cha�ne III, le chef du service oncologie au CPMC a soulev� en plus du probl�me r�current de rupture des m�dicaments, celui de la radioth�rapie. Selon ce dernier, sur 44 000 nouveaux cas de cancer enregistr�s chaque ann�e, 28 000 n�cessitent un traitement par radioth�rapie, or les capacit�s nationales en radioth�rapie permettent le traitement de seulement 8 000 canc�reux par an. L�autre grand probl�me qui p�nalise les malades concerne les d�lais de rendez-vous pour le traitement par radioth�rapie. Ces derniers sont fix�s autour de six mois. Ce retard de programmation, explique le Pr Afiane, chef du service de radioth�rapie au CPMC, est d� au nombre important de malades. Le service prend en charge une moyenne de 160 malades par jour. Cependant, rassure-t-il, d�ici le d�but du mois prochain, avec l�acquisition et la mise en service d�un nouveau simulateur et d�un scanner, le service pourra augmenter ses capacit�s de traitement pour atteindre une moyenne de 240 malades par jour. En termes de qualit�, poursuit ce responsable, le service s�est dot� d��quipements ultramodernes. D�ailleurs, rassuret-il, le service de radioth�rapie n�a jamais interrompu les traitements. Le service a, cependant, mis � l�arr�t r�cemment un simulateur qui a �t� remplac�. Ceci, encha�ne le professeur, ne s�est jamais r�percut� sur la prise en charge des patients, qui disposent d�un d�lai de trois semaines � un mois entre la simulation et le d�but du traitement. Cependant, vu le nombre important de malades n�cessitant un traitement, la solution pour r�duire les d�lais, sugg�re- t-il, est d�ouvrir d�autres centres de radioth�rapie.